Éthique Et Entrepreunariat : Est-ce Compatible ?

Ethique et Entrepreunariat

On peut etre éthique.

Et l’éthique, c’est pas de savoir si il faut combattre les chargebacks…

J’ai deux choses à vous dire.

Tout d’abord, je tiens à remercier tous ceux qui m’envoient des e-mails ou des messages WhatsApp auxquels je n’ai pas encore répondu.

Sachez que vous êtes en non-lus et que je vais y répondre dès que possible.

Environ 90% d’entre vous n’ont pas encore reçu de réponse de ma part, mais ne vous inquiétez pas, je ne vous oublie pas.

Cependant, merci de ne pas me relancer plusieurs fois et de ne pas m’envoyer des spams de mails, car j’essaie de gérer mon temps au mieux.

Je sais que certains d’entre vous attendent des formations gratuites et que d’autres ont déjà reçu une réponse de ma part, mais j’apprécie votre patience et votre compréhension.

Je vais faire de mon mieux pour répondre à tous d’ici dimanche soir.

Est-ce que vous laissez beaucoup d’argents a la banque ?

Deuxièmement, quelqu’un de la communauté a partagé un petit message que j’ai trouvé pertinent.

C’est une question que je me pose moi-même et que j’aimerais poser à différents types de personnes de mon entourage, que ce soit des entrepreneurs, des passionnés de crypto, des personnes qui ne connaissent rien à tout ça ou même des banquiers et des banquières, afin de recueillir un maximum de données et de définir une tendance globale.

Pour les plus matheux d’entre vous, cela ne signifie pas que je vais donner un coefficient de corrélation linéaire, mais plutôt que je veux avoir un avis fondé sur la question suivante :

Est-ce que vous laissez beaucoup d’argent à la banque?

Depuis plusieurs années, on parle de crise et beaucoup de personnes ont peur de laisser leur argent en banque.

Ont-ils investi dans des cryptos ou en bourse ?

Mon avis est que chacun est libre de faire ce qu’il veut de son argent.

Cependant, la personne qui a posé cette question cherche également des placements éthiques, mais est-ce que le capitalisme est éthique ?

C’est une question complexe.

De combien d’argents parle-t-on ?

Nous allons commencer par la première partie.

J’ai posté un message dans un groupe, je ne sais pas si c’était dans ce groupe ou dans le groupe privé, où j’ai expliqué que lorsque le Covid s’est déclaré, le marché s’est effondré et que cela a fait chuter les prix de 30%. J’ai inventé une réponse à la question:

« Pensez-vous que c’est la fin du monde? »

La réponse était

« Non. Alors gardez vos positions ou même achetez des actions. »

C’est une question difficile à répondre, en fait, c’est tellement évident, simple, pragmatique et de bon sens que finalement, qu’est-ce que tu veux répondre à ça?

Je vais m’expliquer.

Tout d’abord, cela dépendra des proportions.

Si vous avez 5000 euros, il n’y a aucune raison de tout dépenser.

Si vous avez besoin de racheter une voiture, vous êtes dans la merde, si vous avez besoin de payer deux ou trois factures, vous êtes dans la merde, si vous avez besoin de payer un achat inopiné, vous êtes dans la merde.

Alors, est-ce qu’il faut tout dépenser à la banque?

Bien sûr que non.

Et faut-il tout investir dans la cryptomonnaie?

Bien sûr que non.

Il faut toujours garder de l’argent liquide et disponible.

Pour ma part, je garde toujours 500 euros à disposition pour pouvoir revenir à la maison, quoi qu’il arrive.

Tout dépends de votre liquidité

Après, je n’ai pas les mêmes revenus que tout le monde, mais je garde toujours de l’argent liquide à disposition pour changer de pays ou pour soudoyer quelqu’un si je suis coincé dans un pays.

À une époque, il y avait des gens qui gardaient toujours trop près d’eux des Louis d’or pour payer leur billet ou pour s’en aller à tout moment.

Donc, pour moi, il est important d’avoir de l’argent liquide à disposition, car si un jour il y a un problème, l’argent, le soudoiement et la corruption passeront toujours avant tout.

Si tout échoue, il est toujours possible de rendre service, mais cela prendra beaucoup plus de temps.

Donc, mettre tout son argent dans la cryptomonnaie serait une folie.

Voilà.

Je connais des gens qui ont des problèmes avec ça, mais bon, il y a beaucoup de choses à dire sur ce sujet.

On nous prédit une crise.

Alors, je vais donner mon avis là-dessus, je ne le fais pas souvent et je ne vais pas être objectif, c’est très personnel.

Paradoxe Bancaire

Moi, je vois que les banques sont en train de se bouger le cul et il y a un paradoxe assez rigolo que je vais expliquer.

À l’Assemblée Nationale, ils estiment qu’il vaut mieux que les gens remettent leur argent dans les comptes en banque, plutôt que de le retirer, car il y a un problème fiscal.

Donc, ils estiment qu’il vaut mieux que les gens renflouent les caisses des banques, plutôt que de récolter de l’argent pour le gouvernement.

En gros, ils préfèrent que l’argent reste dans les banques.

On regarde les banques dans le monde, on prête beaucoup moins, il y a toujours une impression d’impression à mort, il y a une grosse inflation, les taux de prêt sont toujours bas, on embête les gens, il y a un schéma qui n’est pas exceptionnel, donc ce n’est pas une vraie spirale politique.

Il y a bien une crise qui s’est profilé et on a imprimé a fond

On écoutera notre cher président qui nous dit que nous avons une belle activité économique malgré tout, que nous sommes un pays fort, je parle des Français, de la France.

C’est certainement vrai selon les statistiques, mais les chiffres sont manipulés.

Dans la réalité, j’ai vu une phrase qui dit que nous n’avons que 8% de chômage en France, ce n’est pas 8%, enfin bon, je trouve ça énorme.

Ou alors ça a augmenté de huit points, puis je ne m’en rappelle plus, mais franchement, je n’en ai rien à foutre.

Crise, crise…

On a la machine à billets qui va imprimer, et une réserve d’or.

Est-ce que vous pensez que la crypto peut renverser le monde?

Non, moi je n’y crois pas personnellement.

Ca nm’empeche pas d’investir prudemment.

J’ai beau entrevoir et me dire que c’est l’avenir, ça ne veut pas dire que ce sera un système qui remplacera notre monnaie actuelle.

Par contre, tout ce qui est monnaie virtuelle, j’y crois beaucoup plus.

La crypto va l’emporter sur la finance traditionnelle ?

Un écosystème parallèle peut-être.

Moi, je crois à la cohabitation de deux entités.

Je crois beaucoup en avoir une puce dans le cerveau, travailler avec.

J’y crois beaucoup dans le sens où évidemment, il y a du bien et du mal, je ne vais pas donner mon avis si c’est ici, ce n’est pas éthique, si ça compte, qu’est-ce que j’en pense, on s’en fout.

Je dis juste que je trouve ça intéressant d’un point de vue personnel et subjectif de dire que l’on peut travailler avec une intelligence institutionnelle qui permettrait de développer ou d’aller plus loin dans nos fonctionnements, que ce soit intellectuel, peut-être même physique, etc.

Ça, j’y crois, je crois à la cohabitation du numérique et de l’humain, de la cellule vivante et de la cellule numérique.

J’y crois beaucoup, ce serait trop long à expliquer, mais là j’ai vraiment un sujet très étoffé d’un point de vue argumentatif.

Mais ce n’est pas le sujet, c’est juste pour dire que pour autant, je ne crois pas au remplacement.

Je ne crois pas que les robots nous remplaceront, absolument pas.

Mais je crois vraiment en la cohabitation.

Je crois qu’on entre dans une ère où il faut cohabiter.

On cohabite avec le virus du Covid, on cohabite avec des ordinateurs, des téléphones, on cohabite avec des ondes numériques, notre cerveau cohabite entre la réalité et le virtuel.

Je crois beaucoup à cette cohabitation.

« Cohabitation » n’est peut-être pas le bon mot, mais on se comprend.

Que faire avec son argent a la banque ?

Voilà, donc est-ce que j’ai des inquiétudes pour la banque ?

Oui, mais je serais fou de miser sur un seul cheval.

C’est un peu comme la roulette.

Tu crois que tu peux gagner à la roulette, il y a un chiffre sur 35 et un 0.

Je crois que tu as une chance sur trente-six de gagner à chaque coup.

Évidemment, si tu paries sur 15 ou 16 chiffres, tu auras 50 % de chances de gagner.

Mais tu amoindris ta capacité de gain.

C’est donc une chance, finalement tu vas doubler ta vie…

Donc est-ce qu’il ne vaut pas mieux mettre sur le rouge ?

Voilà, ce sont un peu les réflexions qui, pour moi, tournent autour de ça, pour ceux qui sauront lire entre les lignes de ce que ça veut dire.

Parce que c’est compliqué à expliquer.

Je sais qu’en plus ce sont des exemples qui ne sont pas faciles à suivre.

Je fais 60/40

Donc pour répondre concrètement, moi j’estime 60/40.

Aujourd’hui, j’ai à peu près 30 % de mes gains qui travaillent, qui me génèrent des intérêts, des intérêts.

Mais moi, je ne suis pas une bonne référence parce qu’il faut savoir ce qu’on fait avec notre argent.

Moi, je suis un écureuil de base, un peu bon, je fais des planchers, ce n’est pas en premier investir, mais j’ai un écureuil.

Moi, je préserve mon capital pour l’hiver.

Après, je n’ai pas de maison, je n’ai pas de bien, je n’ai pas de voiture, j’ai trois fringues sur moi, je n’ai pas de possession, j’ai une Playstation, j’ai un iMac, une guitare, je fais de la guitare, donc voilà.

Maintenant, je vais dire et mon micro de podcast.

Mais je n’ai pas de possession, mais j’ai rien, je ne possède rien, c’est un tort, mais voilà.

Juste mon cerveau pour le marketing.

Donc, quitte à ne rien posséder, autant jouer avec l’argent que j’ai gagné.

Donc, plutôt que de le laisser en banque et de le faire croupir à cause de l’inflation, autant le mettre sur de la crypto qui travaille à 30 %.

Maintenant, il ne faut pas que l’isolement soit pervers.

C’est comme dire que j’ai un projet qui fonctionne, je mise dessus parce que je veux le doubler.

Ce n’est pas du casino, mettons sur le rouge. Moi, je ne suis pas trop à mettre sur le rouge par contre.

Voilà, si je le sens, je peux mettre X % de mes revenus sur le rouge, ça ne me dérange pas.

Ce qui m’intéresse avant tout, c’est combien je gagne chaque mois, comment je parviens à économiser chaque mois et combien je suis prêt à investir chaque mois dans un tel projet.

C’est quelque chose qui me parle et que je peux valoriser.

Si jamais il y a un problème, je récupère tout de même chaque mois une sorte de revenu, donc je me concentre surtout sur mes gains mensuels et je réinvestis en conséquence.

Ensuite, en ce qui concerne mon capital, je dirais que je suis actuellement à 30 %.

À terme, je vise un ratio de 60/40 entre la crypto et le fiat, mais ce sera l’un ou l’autre, en tout cas.

J’ai actuellement investi un certain pourcentage dans différentes stratégies, ainsi que dans ma formation, qui ne devrait pas tarder à être disponible.

Mes Stratégies d’Investissements

Pour expliquer ma stratégie financière et comment elle fonctionne chez moi.

Cet argent me rapporte également des intérêts.

Si j’avais, disons, entre 10 000 et 15 000 euros, ce qui n’est pas le cas de tout le monde, je garderais environ 5 000 ou 6 000 euros de côté pour les dépenses imprévues, les réparations de voiture, les frais de notaire, etc. Cela dépend de la taille de la famille, du nombre d’enfants et de l’âge de chacun.

Si j’avais à investir ces fonds, je mettrais peut-être un tiers en crypto-monnaie, un tiers dans un investissement flexible (par exemple, dans une entreprise), et les 5 000 euros restants en cas de coup dur.

En ce qui concerne mes investissements, je vise un taux de rendement annuel de 30 % pour ces 5 000 euros. En fin de compte, tout est proportionnel.

Cependant, le système économique actuel est truqué en faveur des personnes qui gagnent beaucoup d’argent.

Ceux qui gagnent 100 000 euros par mois n’ont pas besoin de se soucier de leur survie, contrairement à ceux qui ont moins de moyens.

Alors voilà, je ne dis pas que c’est impossible de vivre avec 1200 ou 1500 euros par mois en France, mais il faut savoir que cela implique beaucoup de choses.

À l’étranger, lorsque l’on expatrie avec une famille, il faut au moins 10 000 euros par mois.

Entre 8 000 et 12 000 euros par mois, c’est à peu près ce que l’on dépense lorsque l’on expatrie, car il n’y a pas d’assurance santé, il faut payer les écoles, les loyers sont plus chers, etc.

Il y a des coûts annexes et il est très difficile pour les Français d’imaginer ces coûts supplémentaires à l’étranger.

On oublie souvent les taxes et la TVA…

Après, ce n’est pas si énorme que ça.

Si vous êtes entrepreneur et que vous gagnez 3 000 euros par mois, il y a les charges, la TVA, etc., donc au final, cela revient à peu près au même, peu importe le pays.

Pour moi, il faut une parité entre l’investissement que l’on aurait dans la crypto et ce que l’on ferait de notre argent.

Il faut toujours prévoir un peu, je suis quelqu’un qui prévoit.

Il me faut de l’argent pour un médecin, pour un business si mes entreprises échouent, pour réinvestir, pour avoir des salariés si j’en ai besoin, pour lancer de la publicité, etc.

Je raisonne comme ça.

Maintenant, si j’ai 10 000 euros sur mon compte, je ne peux pas raisonner comme ça.

Donc, quelque part, cela relève du bon sens.

Mon avis sur les placements éthiques

On m’a aussi demandé mon avis pour les placements éthiques.

En ce qui concerne les placements éthiques, je suis la mauvaise personne pour cela.

Les placements éthiques, moi, Français, critiquer une personne qui a un autre avis, cela me fait rigoler.

L’éthique, c’est pas de savoir si il faut se battre contre les chargebacks.

Les placements éthiques, ça ne me concerne pas personnellement.

Cela ne veut pas dire que je ne suis pas attentif ou que je ne suis pas pour les choses écologiques.

Les placements ecologiques = éthiques ?

Il y a des choses qui me révoltent complètement, notamment les sujets écologiques.

Mais lorsqu’il s’agit d’argent et de business, je ne peux pas m’engager de manière servile.

J’ai toujours dit que j’étais un mercenaire, pas un fervent.

J’ai des convictions libertariennes et je suis plutôt libéral sur ce genre de sujet, mais je suis neutre sur beaucoup de choses.

Je peux donner des avis sur les sujets qui me révoltent sur l’écologie, mais je n’ai rien à foutre d’autres sujets.

Nous avons tous nos sensibilités, c’est comme les livres que nous lisons, je peux aimer un livre que tu n’aimes pas et vice versa.

Je reste un mercenaire, c’est ce que je pense et c’est qui je suis.

Donc, lorsque l’on me parle d’éthique, ça me fait rigoler.

C’est du positionnement marketing, il ne s’agit pas de la couleur de peau.

Tu as de l’argent en banque, donc bon.

Je ne suis pas la bonne personne pour parler de clics éthiques, je rentre dans le lard de ceux qui me parlent d’éthique en général.

Nous avons tous des contradictions, moi-même je peux être contradictoire sur certaines choses mais je l’assume.

Je suis pour l’écologie sur certaines choses, mais d’autres ne m’intéressent pas.

C’est une contradiction en soi, mais je m’en fous.

C’est ce que je pense et ce que je ressens.

Côté éthique, lorsque l’on y réfléchit, on se crée des barrières, on se crée des problèmes.

Je n’aime pas trop me créer des problèmes. Je vais faire un truc éthique, mais je ne vais pas faire des placements pas éthiques.

Mais bon, vu que l’on parle d’argent, c’est une autre histoire.

Suis-je pret a perdre de l’argent pour un projet eco et éthique ?

Maintenant est-ce que j’investirai dans un projet parce que il a une sensibilité écologique quitte à perdre du fric ?

Bah non.

Par contre, est-ce que moi j’irais dans cette société pour aider l’humanité d’un point de vue individuel?

Oui.

Il y a une question que je me pose :

Est-ce contradictoire d’investir de l’argent dans une société pour en gagner ?

Pour moi, c’est évident que non.

Les convictions ne sont pas déterminées par l’argent, mais l’argent peut être gagné grâce à des convictions. Ainsi, je sépare clairement mes choix d’investissement de mes choix de vie personnelle.

En ce qui concerne mes affaires et mes entreprises, je prends des décisions stratégiques et dirigées.

En revanche, dans ma vie personnelle, je suis plutôt du genre à ne pas gaspiller mon argent.

Cependant, cela ne veut pas dire que je ne vais pas dépenser un peu pour acheter une crêpe ou un café au marché de Noël.

Pour certains, cela peut sembler contradictoire, mais pour moi, ce n’est pas le cas.

Alors oui, je préfere investir dans des produits éthiques

Je préfère investir dans des produits écologiques, véganes et éviter les industries du tabac et des armes. Cependant, il est difficile de trouver des actions qui correspondent à mes critères.

Bien sûr, cela crée des limites.

Je ne vais pas investir chez Apple, par exemple, parce que je n’apprécie pas les conditions de travail des ouvriers chinois.

Mais cela ne veut pas dire que je ne vais pas investir ailleurs.

Si nous voulons sauver le monde, nous devons d’abord nous sauver nous-mêmes.

Il y a une citation de Desjardins qui dit :

« Moi d’abord, moi et les autres, les autres et moi, les autres seulement ».

Nous devons nous sauver nous-mêmes avant de pouvoir aider les autres.

C’est seulement ensuite que nous pourrons aider les autres en étant tourné vers eux.

Mais pour sauver les autres, nous devons d’abord nous sauver nous-mêmes. Voilà.

Est-ce que le capitalisme est compatible avec l’éthique ?

Il est vrai que certaines personnes peuvent dire qu’elles ont du mal à trouver des actions qui correspondent à leurs critères tout en balaçant 80% du capitalisme.

C’est un raisonnement qui peut sembler un peu contradictoire. Je ne veux pas parler de la personne elle-même, mais du raisonnement en général.

Pourquoi investir pour gagner de l’argent si vous ne voulez pas investir dans des choses qui vous correspondent ?

Si vous croyez en des projets et que vous voulez les soutenir, alors vous pouvez investir.

Par exemple, quand j’investis, je regarde les projets français qui sont sortis, et si j’aime le projet et qu’il est éthique, alors je soutiens.

Si cela rapporte de l’argent, tant mieux, mais pour moi, c’est surtout une question de soutien.

Soutenir les projets francais : COCORICO

Je suis d’accord avec l’idée de soutenir les projets français et de mettre de l’argent dans des projets de mes amis ou des projets qui sont made in France.

Cependant, cela ne signifie pas que je ne me préoccupe pas de l’éthique.

Par exemple, je ne vais pas investir dans l’industrie nucléaire.

Je trouve que les entrepreneurs français sont assez intelligents et ont un côté malin qui me plaît. En comparaison, la culture entrepreneuriale américaine est différente.

En fin de compte, je pense que ce qui est important, c’est de suivre ses convictions et de faire des choix pour des placements éthiques.

Cela peut parfois créer des limites, mais cela peut aussi nous permettre de soutenir des projets qui ont un impact positif sur la société.

Les Francais sont trop peureux

Et cependant, il y a des gens qui osent et tout. Le problème avec les Français, c’est qu’ils sont un peu peureux.

Moi-même, je suis un écureuil, je l’ai dit.

Ainsi, pour les Américains, il n’y a pas de risque, pas d’argent, pas d’audace, pas de gloire.

Donc, pour ceux qui cherchent la gloire, c’est difficile ici.

Personnellement, j’ai un projet français qui sort, je ne me pose pas la question, je me dis simplement que c’est un projet français et que j’ai envie de le soutenir.

Bien sûr, je fais gaffe, mais ce sont des gens que je connais donc il n’y a pas de problème.

Je vous parlerai bientôt d’un projet futur qui sortira, mais c’est l’ami dans un groupe dont je parlerai, pas moi.

Ne parlez pas trop de cela pour l’instant, je ferai l’annonce dans tous les cas.

En somme, je soutiens et je mets de l’argent pour soutenir.

J’ai une ligne de pensée éthique et basé sur ma conviction personnelle

Maintenant, quand il s’agit de choses un peu plus commerciales, je ne mets pas d’argent pour soutenir, je mets de l’argent pour faire du profit.

En plus, j’ai une petite audience donc quand je partage des choses, c’est aussi pour booster le cours.

Si je ne le faisais pas, je serais dans le pétrin.

C’est exactement ce que j’ai dit la dernière fois, je ne veux pas trop nuancer car ensuite on m’attribue des choses.

Aujourd’hui, si j’avais 20 000 abonnés ou 500, j’aurais fait la même chose.

C’est une question d’éthique pour moi. J’ai une conviction, je la partage et je ne crois pas que nous étions 200 au début pour ceux qui sont là depuis longtemps.

Même quand nous étions 3000 sur ce groupe, je n’ai pas changé ma ligne éditoriale, mes convictions, ma façon de travailler. Il y a eu de nouveaux sujets, mais j’ai toujours gardé le même état d’esprit.

Ma ligne éditoriale est non seulement une question d’éthique, mais aussi une question de conviction personnelle et professionnelle.

Si vous suivez mon évolution et mes raisonnements, vous les comprendrez même si vous venez d’arriver. Pour moi, c’était clair.

C’est pour cette raison que je veux surtout avoir une très grande audience, pour éviter les gens qui me diraient qu’ils s’en fichent, qu’ils partagent une information, etc.

Les gens te traitent de débile et te donnent des étiquettes sans savoir.

En bref, moi, j’ai toujours cette conviction et je le fais par conviction et cetera.

Donc, les investissements c’est la même chose.

Je soutiens les gens par conviction, je suis patriotique, j’y vais.

Je ne cours pas derriere l’argent

Apple, je m’en fiche, Apple fait gagner de l’argent, ils vont gagner avec Tesla.

Jamais je ne suis pas pour gagner de l’argent.

Ensuite, je peux me réserver un petit ou un gros pécule en faisant ce que je veux pour investir dans les choses qui m’intéressent.

Est-ce que j’investirais dans des ceintures qui se refont à base de papier recyclé?

Je m’en fous, non, non, je ne vais pas me prendre la tête pour des choses inutiles.

Attention, je ne dis pas que le projet n’est pas bon.

Je ne dis pas que l’idée n’est pas bonne.

Je ne dis pas qu’elle ne peut pas aider l’humanité.

Mais je m’en fiche.

Il y a d’autres choses qui peuvent aider l’humanité, beaucoup d’autres choses, pas forcément des ceintures faites en papier recyclé.

Chacun pose son curseur.

Je ne dis pas que c’est bien ou pas bien, c’est juste mon avis.

Si tu investis dans des ceintures en papier recyclé, je m’en fous.

Enfin, je ne donne pas d’avis.

Il y a des sociétés qui nettoient les mers. Ça, c’est bien.

Investir pour sauver le monde de la pollution ?

C’est une bonne chose car les mers sont polluées aujourd’hui.

Personnellement, je suis sensible à la fonte des glaces.

En tant que skieur, je suis conscient de la problématique.

Paradoxalement, je participe à la fonte des glaciers.

Est-ce une contradiction ? Si je ne le faisais pas, je ne pourrais pas prendre conscience du problème.

Voilà qui résume parfaitement la logique, même si cela peut sembler incohérent pour certains.

Dans la tête des gens, un plus un égal deux, mais cela ne doit pas empêcher de se poser des questions et de réfléchir.

À l’inverse, d’autres se posent trop de questions.

Si j’achète une lampe faite en papier recyclé mais que je l’allume pendant la nuit ou que je la laisse allumée pendant la journée, est-ce que je suis sensible à l’écologie ?

C’est une question purement intellectuelle.

Allume la lumière seulement si tu en as besoin.

Maintenant, mon avis personnel sur la pollution : j’ai vécu dans les environs de Chambéry, Grenoble, Trieste, Lyon, Grenoble et Chambéry.

Comment dire ?

Le monde est en constante évolution.

Quand j’étais au CP, il y avait environ 6 milliards de personnes sur Terre.

Maintenant, nous sommes à combien ? 7,7 milliards ?

C’est une augmentation d’environ 20% de la population en quelques années.

Et après, on va te faire culpabiliser en disant que c’est à cause de toi, parce que tu allumes la lumière ou que tu détruis les ressources de la planète.

Les ressources de la planète, c’est parce qu’il y a trop de monde, tout simplement.

Il faut partager, mais comment partager à sept milliards ?

Se partager les ressources entre 10 milliards de personnes ?

Moi, j’imagine bien partager avec dix milliards de personnes, ça va être sympa, quoi.

Donc, il faut partager, c’est sûr.

Pendant ce temps-là, il y a des Bernard Arnault qui gardent des fortunes colossales, et tout le monde essaie d’utiliser des astuces pour éviter de gaspiller de la nourriture, mais on te fait culpabiliser parce que tu jettes ta soupe alors que tu as faim.

En même temps, des gens meurent de faim tous les jours, c’est absurde.

Je suis d’accord avec ça, je veux dire que les pauvres ne peuvent pas accéder à ces ressources, mais c’est un autre sujet.

Les pauvres ne sont pas nés au bon endroit, ce n’est pas de leur faute.

Enfin, je parle des détails humanistes, mais ce n’est pas le sujet.

Nous sommes dans un groupe de business, mais j’espère que vous comprenez ce que je veux dire.

Des débats inutiles et stériles mais « éthiques »

Je sais que ce n’est pas ta faute si tu roules en voiture.

Passer à l’électrique, c’est une option, mais on te fait culpabiliser en te disant que c’est pour le bien de la planète, alors qu’en réalité, c’est pour taxer davantage.

Certains impôts ont bien augmenté depuis.

Alors que certaines choses devraient être gratuites, ça n’a pas de sens.

Par exemple, la redevance télévisuelle, on paie pour France Télévisions, mais les programmes sont médiocres. Enfin, je veux dire qu’il n’y a pas vraiment de sens.

Mon avis là-dessus, c’est que c’est complètement débile tout ça.

Pourquoi je dis ça? Parce que je donne un exemple: je montais au ski en voiture.

Moi, je mettais environ une heure pour aller à Courchevel.

J’adore Courchevel, pas seulement parce que c’est Courchevel, mais parce qu’il y a un snowpark en bas et que j’aime les pistes.

J’adore le mec de Courchevel, Bernard, qui s’occupe des airbags.

C’est ma passion.

Si tu me disais « tu pourrais monter en bus », je te répondrais « ta gueule ! ».

Tu pourrais monter en bus, mais tu vas a trois heures du matin, tout ça pour aller skier.

Alors, pour le bien de la planète, tu crois que c’est ma voiture qui va ruiner la planète ?

Si tout le monde faisait comme moi ?

Est-ce que c’est MA faute ?

Même si tout le monde faisait comme moi, est-ce que le vrai problème ne serait pas plutôt les usines qui polluent en Indonésie ?

Est-ce que le problème ne serait pas plutôt les chauffages collectifs qui ne fonctionnent pas correctement dans les immeubles ?

Quand tous les chauffages collectifs sont allumés, il y a des pics de pollution dantesques à Lyon.

On roule à cent-dix, on allume les chauffages, et on se demande pourquoi la pollution est si mauvaise.

Ah oui, c’est sûr, rouler en électrique, c’est une solution.

On va construire un peu plus de centrales nucléaires, c’est ça ?

Pour moi, cette logique ne fonctionne pas. Je ne suis pas éthique, je suis logique.

Je ne suis pas politisé, je n’en ai rien à foutre.

Que vont faire les politiques de toute façon ?

Bon, moi je dis qu’il faut plus de nucléaire.

Non pas que j’aie des convictions nucléaires, mais on a besoin d’électricité.

Dans mon travail, j’ai besoin d’électricité, je ne suis pas contre la production de centrales.

Allez-y, Franco, s’il vous plaît.

Parce qu’on a besoin d’électricité pour miner des cryptos, pour le 5G, peu importe, ça générera plus d’électricité.

Ah, mais ce n’est pas bon pour la santé.

Bah, si tu veux, arrête de manger chez McDo, ce sera aussi bon pour ta santé.

Donc, je ne mets pas en face des incohérences, je dis juste qu’il faut faire preuve de bon sens.

Au final, l’éthique est anti-business.

J’aime bien faire des thèses sur l’éthique du business.

En fait, l’éthique est anti-business. Il n’y a pas de business avec l’éthique.

Ça ne veut pas dire que l’éthique ne peut pas faire de l’argent, je dis juste que l’éthique tue le business.

L’administratif, c’est du commerce.

Et on va arrêter de travailler ensemble parce qu’on n’a pas reçu la facture, voilà.

Enfin bon, c’est compliqué.

Je répondrai à cette personne en disant que c’est compliqué de se casser les couilles à avoir des convictions et à chercher des choses.

Parce que tu te rends compte que la plupart des choses qui rapportent de l’argent sont souvent hors de tes convictions.

Donc soit tu investis par conviction dans des choses qui te permettent de dormir tranquille la nuit.

Ou alors, soit tu investis pour faire du fric. Pour moi, le fric permet de se sauver.

Après, on a le temps de penser à l’éthique.

C’est un raisonnement individuel ?

Non, ce n’est pas individuel.

À partir du moment où j’aide les gens dans le besoin autour de moi, à partir du moment où j’ai des gens qui ont besoin d’aide, je suis là pour eux.

Je me rappelle une fois, un vieux monsieur est tombé d’un trottoir.

Je revois la scène assez rigolote en soi, avec son chapeau qui vole, sa canne qui tombe et son orange dans les airs. À l’époque, je faisais du skate et je suis allé vers le monsieur, j’ai ramassé son orange et sa canne, je l’ai relevé, aidé à se rasseoir sur un banc.

Voilà, c’était juste une bonne action.

Investir dans un projet éthique ne me rends pas plus heureux

Pour moi, l’essentiel c’est ça. Investir de l’argent sur un projet éthique ne me fera pas me sentir mieux la nuit.

Je peux être le plus gros enculé en investissant dans des Chinois qui travaillent chez Apple.

C’est juste pour l’argent.

Mais si j’ai des gens dans la rue devant moi ou qui ont des problèmes, je vais aller les aider.

Je ne me sentirais pas mieux d’investir sur un projet éthique plutôt que d’aider quelqu’un dans la rue.

Au contraire, ça me ferait chier parce que je perdrais beaucoup d’argent et je ne pourrais pas utiliser cette thune pour aider des assos.

C’est un bon fil conducteur.

Pourquoi se faire chier à investir dans des projets éthiques quand on peut doubler son argent en investissant dans des projets de merde et donner l’argent à une asso ?

C’est un beau fuck au capitalisme, non ?

Encore une fois, le vrai sujet n’est pas d’avoir un raisonnement qui correspond à nos convictions.

Bien que, quelque part, si.

Le vrai sujet, c’est quels choix tu fais dans ta vie, pas seulement financiers, mais aussi dans ta vie.

Nous sommes tous capables de donner dix ou quinze balles à quelque chose qui nous tient à cœur.

Mon avis sur les placements éthiques

Je donne mon avis sur le fait d’investir dans des placements éthiques.

Je trouve que c’est compliqué d’avoir des convictions.

Et de chercher des choses qui sont en accord avec celles-ci.

Car la plupart des projets qui rapportent de l’argent ne sont souvent pas en accord avec nos convictions.

On peut donc soit investir par conviction dans des projets qui permettent de dormir tranquille la nuit.

Ou alors soit investir pour faire de l’argent.

Personnellement, je pense que l’argent permet de se sauver et qu’on a le temps d’essayer de penser à l’éthique par la suite.

Le vrai sujet n’est pas d’avoir un raisonnement qui correspond à nos convictions, mais plutôt de savoir quels choix nous faisons dans notre vie, pas seulement financiers.

Nous sommes tous capables de donner dix ou quinze balles à une cause qui nous tient à cœur.

Ma passion pour les mushers

Pour ma part, tous les ans, je donne 500 balles à des mushers français qui participent à la Grande Odyssée en Savoie, une course de chiens de traîneau.

C’est ma conviction.

J’ai rencontré un des fondateurs de l’événement qui est malheureusement décédé depuis, ainsi que le directeur du truc.

J’apprécie donc de donner à des Français, il y en a deux ou trois chaque année à qui je donne.

Bien qu’il y ait eu une fois où j’ai donné à un mec qui avait une CRL au lieu d’une EARL, et qui avait fait monter les CRS avec une journaliste du Monde.

Je me suis dit que c’était pas vraiment éthique, mais j’ai tout de même donné car c’est ma conviction de donner à des gens qui décident d’être français pour les soutenir.

Avec quelques réticences

Cependant, je trouve un peu débile le fait que sur les 500 balles que j’ai donné, ils en aient pris soixante pour m’envoyer des goodies et des photos.

Je trouve cela peu en accord avec mes convictions.

En somme, pour moi, l’essentiel est de faire preuve de bon sens et de se poser les bonnes questions quant aux choix que nous faisons dans notre vie.

Il y a quelques années, j’ai donné 500 euros à des ERL avec des gars qui galèrent un peu, qui avaient besoin d’un coup de pouce. Le mec m’a remercié dix fois et tout ça, tu vois.

Mais le mec ne m’a pas offert de goodies, de photo ou quoi que ce soit.

Nous avons échangé par mail, il m’a expliqué son truc, on s’est parlé au téléphone, pour moi, ça vaut trente choses.

Pour la même somme investie dans les mêmes choses, juste pas à la même personne.

Le mec sans contact, alors on s’est perdu de vue depuis.

Mais maintenant, l’idée, c’était un musher à Irady dans le Pays Basque. C’est une personne géniale.

Chaque année je donne : est-ce éthique ?

Je donne chaque année cinq euros à La Grande Odyssée machin.

C’est un truc qui me tient à cœur.

Je ne donne pas à La Grande Odyssée.

C’est une vraie entreprise événementielle.

Et maintenant elle est destinée à un truc qui me révolte.

Quand tu vois comment ils font payer et combien ils gagnent à côté avec les produits dérivés…

Tu te dis que c’est de la surexploitation d’événements et qu’on paye très mal les gens.

Ca me révolte

Et ça, ça me révolte, mais c’est un autre sujet.

Quand la société gagne 12 millions et qu’on paye le premier gagnant 50 k, voilà quoi.

Et le deuxième, je ne me souviens plus, mais c’est même pas 50 k, tu vois, c’est cinquante-mille pour les dix premiers.

Dix en fait. Ouais, je crois que le premier gagne 15k.

Je ne sais plus, mais c’est n’importe quoi, quoi.

Ça, ça m’avait révolté.

Chacun a ses raisons

J’ai lu l’entretien avec le gars en question, car en tant qu’entrepreneur, je me suis dit « attendez, je ne suis pas d’accord », mais bon, c’est un truc personnel.

C’est pour dire que c’est de l’éthique, de la conviction.

Moi, je donne, c’est mon truc.

Je n’ai pas cette logique d’éthique.

C’est un truc qui me fait plaisir, un truc que j’aime, voilà ce que je pense surtout.

Si ça te fait plaisir d’investir dans les produits vegan parce que tu es vegan, on s’en fout, enfin réfléchissant, ouais.

Moi, je fais du show dating dans le porno, ben j’investis sur Kleenex ?

Non, bien sûr que non.

J’ai des actions dans Match.com, qui est le groupe qui a racheté Meetic.com, parce que je comprends le secteur, le truc, et tout.

Est-ce que j’ai une conviction là-dedans?

Absolument pas.

J’ai beaucoup plus une conviction à La Grande Odyssée à 500 balles qu’à mes actions de matchs.

Mais c’est pas la même logique d’investissement, voilà.

Conclusion

Donc voilà pour cette longue thèse un peu chiante.

J’ai l’impression d’avoir tourné un peu en rond.

Mais la fin devait être un peu plus intéressante.

Mais voilà, voilà pour la réponse.

À partir du moment où on se pose la question de savoir ce qui nous correspond, comment on le fait, machin, si on se branle intellectuellement, on avance pas, on ne fait pas d’action, on n’agit pas. Il ne se passe rien. Et bien continuons à nous poser la question de savoir comment.

C’est comme ça qu’est-ce qu’on va manger ce soir, c’est comme ça. Ouais, mais ce film, je sais pas, j’aime pas trop les films en noir et blanc.

Bon, regarder un film de comédie.

Ouais, mais lui j’ai déjà vu, et machin.

Une heure après, t’as toujours pas commencé ton film ?

C’est la même chose.

Il y a une notion aléatoire dans les Netflix, dans les actions, pourquoi on ferait pas pareil ?

Liste des 2000 actions, machin, random.

Investis sur lui.

Franchement, je n’ai jamais essayé, je devrais le faire.

Je vais même prendre un petit budget de 50 K et faire un random check en mode important, ce serait sympa ça.

Enfin, euh, est-ce qu’il y a une logique particulière ?

Pas forcément, voilà. Ceci est à mon avis.