France, Stagnation, Pollution, Visa : Introspection

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France, Visa, Pollution : Rebondissements a gogo

On revient en France pour se poser.

Je pourrais faire des bouquins, des séries télé de ma vie, tellement il y a des rebondissements.

Franchement, j’en aurais pour quatre heures facile à raconter tous les rebondissements qui sont passés depuis trois mois.

En Thaïlande et à Dubaï, j’ai beaucoup dépensé.

Quand j’y étais au mois de janvier (apparts hôtels et Airbnb) pendant un mois…

Ca m’a coûté une blinde. J’ai dépensé l’équivalent de 17 000 euros au mois de janvier.

Je pensais que c’était plus en vérité. J’ai quand même fait des calculs.

Parce que ça m’a vraiment dérangé de dépenser autant pour des logements.

C’est vraiment de la merde.

C’est comme acheter une voiture, je trouve ça vraiment nul.

Surtout quand ce n’est pas par nécessité, bref.

Embassade France ou Dubai : Non au visa Élite pour la Thailande

Donc je vais éviter de vous donner tous les détails.

Chaque point majeur que je vais vous donner va nécessiter quand même certaines explications.

Donc je vais essayer de faire vite.

Alors j’ai choisi en Thaïlande de ne pas prendre un visa élite.

Là je vais parler parce qu’il y en a qui connaissent un peu la Thaïlande.

J’ai choisi de ne pas prendre un.

Parce qu’on n’a pas le droit de travailler sur le sol thaïlandais avec un visa élite.

Si on travaille, je travaille. Alors il y a quelques spécificités.

Tout le monde qui va en Thaïlande a en général des visa élites.

Ca coûte 35 000 euros pour faire ces visas.

Alors moi j’ai une famille et je passe par des gens qui le font.

Je n’ai pas voulu faire ces 35 000 euros de visa.

Déjà parce que si je me barre dans un an, ça fait très cher le visa.

Il faut se méfier des expats

Je ne sais pas si dans deux ans je serai toujours en Thaïlande.

J’ai quand même des doutes.

Donc je n’ai pas envie de payer inutilement de l’argent. Je n’ai pas envie de jeter mon argent par les fenêtres.

Ensuite, la question à se poser c’était quand même pourquoi les gens utilisent ce visa-là.

Le problème, c’est que moi je ne me vois pas vivre ma vie en Thaïlande en me méfiant.

Parce que le vrai problème, ce sont les expats, les Français, les Anglais et tout.

Je ne peux pas vivre ma vie en disant, il ne faut pas dire que t’as un visa élite, dire que tu travailles, faut faire gaffe.

Moi, déjà donner une responsabilité sur moi-même sur ce genre de sujet.

En plus de ma femme en disant, ah écoute, on se rend compte des gens, faut surtout pas dire ça, parce que machin. Je veux dire, moi ça, je ne fais pas.

Trop compliqué, je vis ma vie simplement, on a déjà suffisamment de problèmes à gérer, ce n’est pas pour en plus se tracasser quand on rencontre des gens, enfin je veux dire, c’est n’importe quoi.

Visa business qui me donne le droit de travailler

Donc j’ai opté pour le visa business qui me donne le droit de travailler sur le sol thaïlandais.

Le visa business, c’est donc une façon de créer une boîte et la création de cette société elle a le droit d’être un peu vide, elle coûte un peu d’argent, ça me coûte à peu près 6 000 euros par an, ce qui revient à la fin sur 5 ans au même prix, qu’on se le dise, mais au moins je peux dépenser que 15 000 sur deux ans, imaginez, ou 3 ans, et me barrer à tout moment, j’aurais toujours payé moins cher.

Ça, c’était l’idée.

Monter une boite me donne plus de flexibilité

Pour les entrepreneurs pragmatiques qui se diront à juste titre, pourquoi se compliquer la vie à créer une boîte alors que tu as juste à prendre un visa élite pendant cinq ans, ça coûte tant et au moins tu ne te fais plus chier.

Tout simplement parce que j’ai peur des gens, j’ai peur des expats.

Pour ceux qui sont à l’étranger, le savent, le plus gros ennemi des expats, ce sont les expats.

C’est un peu comme les Suisses en fait.

C’est un peu le même truc, sauf que les expats, si tu leur fais une petite phrase, sont capables de te causer des problèmes.

Ils connaissent des gens, ils peuvent vraiment faire chier.

Donc plutôt que de prendre des risques inutiles, payer cher pour potentiellement ne pas y vivre longtemps, bla-bla-bla.

Mon rapport risque-récompense était là-dessus, c’est-à-dire, okay, on monte une boîte.

S’expatrier en Thailande a été vraiment complexe

En choisissant la destination, il faut comprendre que quand j’ai choisi de monter ma boîte en Thaïlande, on a longtemps hésité pour ceux qui me suivent :

Est-ce qu’on va en Suisse ? Est-ce qu’on va au Montenegro ? Est-ce que machin tout ça ?

On a opté pour la Thaïlande malgré que je ne suis pas vacciné contre la Covid et qu’en Thaïlande, c’est quand même très compliqué.

Il y a la France, où vous croyez que c’est compliqué, puis il y a la Thaïlande où c’est vraiment compliqué.

Timing complexe pour quitter Dubai pour aller en Thailande

Donc, des quarantaines obligatoires, des machins tout ça.

La problématique principale, c’est celle-ci.

J’ai dû me décider vite avec ma femme, décidé vite, on a rendu les clés de notre appart à Dubaï et on va en Thaïlande.

Le timing a été très complexe, vraiment complexe parce qu’on a dû rendre les clés, fallait enclencher la procédure et tout.

Et le mec qui s’occupait de moi a eu un accident de voiture, il est allé à l’hôpital, il a perdu deux de ses salariés dont un dans un accident de voiture et l’autre je ne sais plus comment.

Au début, j’ai cru que c’était des conneries, j’ai dit c’est pas possible et tout, mais j’ai des amis en commun avec cette personne, lui-même ne le savait pas que j’avais des amis avec lui et il s’est retrouvé dans une situation compliquée, enfin l’enfer, le pauvre.

Ma vie dans des valises

Maintenant, c’est là où en fait je m’en fous, quand tu remets ta vie dans des valises, que tu dépends d’un mec qui fait des visas et des machins et que le mec va à l’hôpital ou qu’il perd des gens, qu’il est dans une situation difficile, qu’il est au fond de sa vie, je veux dire d’accord.

Mais moi aussi j’ai mes problèmes et j’aimerais bien qu’il fasse son travail pour ce pourquoi je l’ai payé, voilà.

Situation délicate, que tout le monde comprendra.

Je conaissais une personne en France avec de bonnes relations avec l’immigration

La problématique, c’est que cette personne a une très bonne relation avec les services d’immigration, et cetera.

Il m’a dit :

« Écoute, tu viens en Thaïlande, tu fais la quarantaine et après on peut demander un visa d’immigration pour transformer ton séjour. »

Pourquoi ?

Parce que c’est jamais simple.

Quand tu rentres, tu as un coup de tampon sur ton passeport en Thaïlande.

Mais en fait tu es censé être à l’extérieur du pays pour avoir des visas de longue durée.

C’est comme ça, passons les détails techniques pour ceux qui ont des objections, parce qu’on s’en fout, je simplifie.

« T’inquietes pas »

Du coup, il m’a dit :

« Ne t’inquiète pas, on va voir l’immigration et ils feront genre que tu es parti, ils te mettront un coup d’exit et ils te mettront un coup de réentrée, enfin voilà, ne t’inquiète pas. »

Le problème, c’est qu’il s’est passé plein de choses entre temps : des accidents, des péripéties, mais également le gouvernement thaïlandais a changé certaines choses.

Du coup, les gens de l’immigration ne font plus ça, puisque les gens ont juste besoin de faire des tests et c’est « test and go », c’est-à-dire, tu arrives, tu fais une nuit de quarantaine à l’hôtel et puis c’est bon.

Donc la personne de l’immigration a dit qu’il ne va pas me causer des problèmes, il suffit de sortir et revenir du pays.

Le plus mauvais deal : argent, temps, nerf

Ouais, mais il n’est pas vacciné, alors qu’il se vaccine.

Donc, ce qui était censé être un bon deal au début, en disant « viens comme ça, on fera le truc », s’est retrouvé être le plus mauvais choix qui a fait que j’ai perdu beaucoup de temps à plusieurs niveaux.

En fait, j’aurais mieux fait de rester à Dubaï jusqu’en février, ça se trouve là, je verrais déjà mon visa et ça aurait été bien.

Mais vu qu’on ne peut pas anticiper les choses qui vont se passer, enfin voilà, le coût de la vie des gens et des aléas, du coup on s’est retrouvé à faire un voyage en Thaïlande pour rien.

Les dépenses s’accumulent

C’est-à-dire payer 2 500 euros de quarantaine parce qu’on est trois, je vous passerai les détails de pourquoi aussi cher parce que c’est comme ça, on aurait pu faire un truc à 1 800, 1 900, mais moi je préfère avoir une chambre.

Alors 2 500 euros, dix jours de quarantaine, une chambre, je précise quand même, c’est très cher, oui.

2 500 euros de billets d’avion, donc ça fait 5 000 euros d’aller-retour, enfin l’aller-retour, plus la quarantaine, tout ça pour rien.

Bon, ce n’est pas très grave.

Plus les coûts pendant un mois de vivre à Dubaï en attendant d’avoir le visa, plus la charge mentale.

Plus le fait qu’en attendant, tu ne peux pas travailler comme tu veux.

Bref, une orgie de dépenses colossales.

Moi qui râle pour 4 000 ou 5 000 euros de loyer, là, je n’étais pas très bien.

Finalité : obligé de quitter la Thailande

Donc, résultat des courses, qu’est-ce qui se passe ?

Eh bien, obligé de repartir du pays.

Sauf que tout change tout le temps.

Et que tu dois être aux aguets.

Je suis revenu à Dubaï aujourd’hui, mon vol est aujourd’hui.

Je ne me suis enregistré que hier soir.

Parce que, il y a encore deux jours, je n’étais pas sûr de revenir à Dubaï.

Et encore hier, ce n’était pas certain.

Mais oui, mais non.

Donc, tout se joue et c’est insupportable.

Clairement, quand tu délègues ton mode de vie et ta vie, tu vis dans des Airbnb, dans des endroits.

Mais ce n’est pas toi qui le choisis, c’est-à-dire tu délègues en attendant auprès des gens.

Là, c’est une petite leçon personnelle que j’ai apprise :

C’est oui, on peut déléguer, on peut faire certaines choses, mais par contre, ne délègue jamais ton mode de vie.

Ne délegue jamais ton mode de vie

Voilà, c’est la petite leçon que j’ai apprise : ne délègue jamais ton mode de vie.

Tu peux déléguer ton business, tu peux déléguer plein de choses, mais ne délègue jamais ton mode de vie.

Parce que tu attends après des gens pour ton mode de vie et c’est toi qui es en empathie, en fait.

Les gens, ils ne se préoccupent pas forcément, sans que ce soit méchant, c’est dans le sens où chacun a ses problèmes et voilà.

Et ça va, puisque tu viens de Dubaï, t’as un peu d’argent, t’as des choses.

C’est bon, tu peux attendre, tu vois.

Ce n’est pas le cas le plus compliqué et le plus ennuyeux, parce que toi, tu peux attendre.

Comportement très français du « mais lui, il est plus en difficulté donc toi, ça va« .

Bon. Ça va, c’est relatif.

Je ne peux pas travailler efficacement.

J’ai des trucs sur le feu, je ne peux pas prendre des projets.

Je ne peux pas développer mon activité puisque j’ai une vie personnelle instable, mon activité professionnelle instable.

Et on me demande de développer mon activité professionnelle en mettant en stand-by ma vie personnelle, ce qui est clairement impossible.

Tu peux développer ton business quand t’as une vie personnelle stable.

Je l’ai toujours dit, je leur ai fait des podcasts à une époque.

On est reparti a Dubai : Loyer EXORBITANT

Alors, quelles sont les options ?

Les options sont en fait assez simples.

Il fallait qu’on sorte et du coup il fallait qu’on repaie certaines choses pour avoir notre visa et pour ça, on a décidé de sortir.

On s’est dit : « Bon, on rentre à Dubaï, tant pis. »

Du coup, on a dit : « Ok, on rentre à Dubaï, on va se prendre un logement pour un mois, on évite de prendre un Airbnb et tout. »

On a vu les prix à Dubaï, on a vu : « Quoi ? C’est incroyable ! »

Je n’ai jamais vu des prix aussi chers.

Studio de luxe : 330 euros la nuit

Je vous donne juste un exemple : là, je viens de payer pour 3 nuits un studio de luxe, une chambre un peu grande.

Un studio, enfin, un lit plutôt, avec un coin pour la gamine, comment vous dire ça ? 330 euros la nuit.

Vous pouvez regarder, si vous voulez un truc correct, alors regardez ça en mode famille.

Ne regardez pas ça en mode « moi je suis tout seul, je veux bien être dans un truc de 15 mètres carrés ».

Regardez ça en mode famille à trois en bossant depuis l’appart et tout.

Réfléchissez à ça, regardez les prix et on n’a rien trouvé en dessous de 250 euros la nuit, que ce soit sur Airbnb, Booking ou des choses comme ça.

Donc, extrêmement cher. Incroyablement cher.

Donc, on a dit : « On ne reste pas à Dubaï. »

Impossible de faire notre visa avec l’Embassade de Thailande

On va louer un truc au mois.

Donc on allait sur le site, qui est comme Le Bon Coin à Dubaï.

On a trouvé des logements à 3000 euros par mois.

« Très bien, très bien, en plus avec deux chambres, dans des endroits qu’on affectionne, donc magnifique ! »

Et du coup, avec mon agence, on se dit : « Super, on peut attendre ici. »

Ils me disent : « Oui, on va faire la demande pour l’ambassade de Thaïlande aux Émirats arabes unis et on y va. »

Le problème, c’est que leur site n’est pas à jour depuis 2018, et il y a des conditions spécifiques demandées qui ne sont peut-être pas à jour et qu’on ne peut pas satisfaire.

Résultat : on s’est dit que ce n’était pas possible, on ne peut pas le faire à Dubaï.

Il faut donc le faire depuis la France, puisque depuis les Émirats, on sait que ce n’est pas possible, même si on y vit et qu’on est résident.

Ce sont des conditions vraiment particulières, car il faut certaines choses pour ma femme qu’elle n’a pas.

Par exemple, ma femme ne travaille pas, donc il fallait justifier une sorte d’activité économique.

Donc, résultat des courses, c’était compliqué.

On s’est dit qu’on allait le faire en France, sauf que pour la France, il faut partir de là pour aller en Thaïlande et obtenir le bon visa, et il faut avoir une preuve de justificatif de domicile en France.

Impossible de faire le visa a Dubai, Impossible de faire le visa en France

En fait, on s’est retrouvé dans une situation où, en habitant aux Émirats arabes unis, notamment à Dubaï, on ne peut pas satisfaire les exigences, et en allant dans notre pays de nationalité, on ne les satisfait pas non plus, d’avance.

En fait, clairement sur le papier, j’ai la capacité d’avoir un visa en Thaïlande.

C’est quand même complètement fou, mais c’est comme ça.

Donc, je ne devrais pas le dire, mais l’option était de dire : « On va trouver un justificatif de domicile en France. »

Parce que, bien évidemment, entre-temps, ils ont changé les règles et les hébergements à titre gracieux ne sont plus recevables auprès de l’immigration en Thaïlande, depuis le 1er mars 2022.

C’est quand même pas de chance.

Du coup, en fait, je ne fais qu’acquiescer les retards.

Chaque retard que j’ai accumulé malgré moi, qui ne sont pas dus à ma volonté parce que moi je suis dans les starting-blocks, fait qu’il y a des nouvelles règles qui changent à chaque fois.

Et donc, du coup, ça rajoute du retard jusqu’aux nouvelles règles qui se rejouent à chaque fois.

En vérité, ça crée une problématique complètement déroutante. Donc, en fait, on ne s’en sort jamais.

Il faut reprendre le controle de sa vie

Il y a un moment donné, il faut reprendre un peu le contrôle de sa vie.

Je me suis dit que je ne peux pas continuer comme ça.

Je ne peux pas être dépendant des autres, qui vont eux-mêmes être dépendants de l’immigration, qui vont eux-mêmes être dépendants du gouvernement, qui vont eux-mêmes prendre des décisions en fonction de la dépendance du Covid et tout.

Enfin, je veux dire, à un moment donné, ça reste ma vie et il faut reprendre le contrôle.

Donc, on va obtenir un justificatif en France.

Pour l’immigration, évidemment, plein de questions en tant qu’entrepreneur se posent derrière.

Quid de la résidence fiscale, quid de la fiscalité, quid de plein d’autres choses.

Donc, évidemment, dès qu’il y a des choses comme ça qui se passent, c’est allô monsieur l’avocat, allô machin.

Il faut expliquer la situation parce que la question est : comment en arriver là ?

Il faudra expliquer le désordre.

Un chaos colossal

Bref, vous imaginez à peine le chaos colossal que c’est.

Donc, le choix est de dire : on va aller en France pendant un mois, on va attendre d’avoir ces visas.

Les visas, on les a vraiment.

Le pire, c’est que si je cours après, on est au mois de décembre, disons fin mars, ça fait quatre, cinq mois qu’on court après.

Mais en fait, on l’a entre 4 et 10 jours ouvrés, notre visa.

Il faut juste s’afficher à les demander, c’est juste que les choix ont été faits par la décision des gens qui disent non mais viens, c’est pas grave.

Tu peux avoir ton visa dans le pays, enfin, je veux dire on contournera l’immigration, okay ?

Ah non, en fait non, ah ouais, mais ce n’est pas ma faute parce que la loi change et que le machin change, okay ?

On va le faire, on se barre, tant pis. On va le faire depuis notre pays.

Ah oui, mais en fait non parce que ça ne satisfait pas les exigences, il faudrait le faire de la France.

Mais en France non plus, tu ne les satisfais pas, mais c’est comment ?

Ah bah ouais, c’est un peu la galère. Résultat des courses, ça me gêne.

Des conséquences néfastes sur mes entreprises

Je suis entrepreneur, je ne suis pas salarié, j’ai des entreprises dans plusieurs pays, et derrière moi, quand je bouge comme ça, ça me fait déplacer des montagnes.

C’est-à-dire, derrière, il y a des impacts fiscaux, il y a des impacts d’activité économique, il y a des impacts en fonction des entreprises.

Parce que quand la résidence en Thaïlande n’est plus aux Émirats, quid de ton compte bancaire personnel ?

Parce qu’ils doivent justifier que tu habites dans le pays, que tu as un compte…

Bref, il y a plein de questions qui se posent pour éviter de te faire fermer des comptes et de te faire geler des avoirs.

Donc ce n’est pas juste remplir un papier et voilà, il y a plein de paramètres derrière qui font clairement déplacer des montagnes.

Quid de l’Europe ?

Donc, est-ce que ce serait plus simple d’aller en Europe ?

Oui, en Europe, il n’y a pas besoin de visa, on a un passeport français, je peux aller vivre demain en Estonie, en Italie, je n’ai pas besoin d’avoir un visa.

Mais moi, je dis non à l’Europe pour plein de raisons, ceux qui me suivent savent pourquoi, vous savez pourquoi je ne veux pas revenir en Europe pour y vivre en tout cas.

Après, y aller en vacances, ça me va très bien.

Donc là, j’ai décidé de reprendre le contrôle et j’ai dit stop.

On repart en France pour RESPIRER

Ça fait quatre mois que je galère.

Je ne peux pas développer mon activité.

Je ne peux pas satisfaire les conditions.

Je ne peux pas, je ne peux pas, je ne peux pas.

Donc quitte à ne pas pouvoir, on va entériner la situation et on va dire qu’on va acter d’un point de vue personnel.

C’est-à-dire, se faire plaisir, aller faire du ski, reprendre un peu le contrôle de notre vie et se faire plaisir un peu parce que là, ça commence à faire beaucoup, ça fait un peu trop.

Et puis, rajouter à ça le fait de vivre dans des Airbnb dans un nouveau pays, changer constamment d’endroit avec un enfant…

Essayer de travailler, pas de scolarité pour la gamine en attendant parce que, encore une fois, il n’y a pas de visa.

On peut la scolariser, mais ça veut dire qu’on a bien fait de ne pas le faire parce que ça amène d’autres problématiques fiscales.

Je vais respirer et skier

Donc, je vous laisse les détails, mais globalement, j’ai décidé d’aller en France, à l’ambassade, pour skier.

Ça aurait été l’ambassade d’Italie, on serait parti en Italie, je m’en fous.

Mais voilà, donc on revient en France pendant probablement un mois, le temps d’avoir le visa et le temps de repartir.

Et par contre, ça va être le comble du désordre, c’est que le visa va être obtenu rapidement.

Mais je vais attendre avant de retourner en Thaïlande pour deux raisons.

Premiere raison : le désordre que cause le COVID

La première, parce que une fois que j’ai mon visa, il faut que je rentre avec tout le désordre en Thaïlande.

Le désordre, c’est quoi ?

Il faut réserver un hôtel, faire des PCR, avoir des confirmations sanitaires, réserver des hôtels spécifiques, prépayer d’avance.

Si tu n’y vas pas, tu n’es pas remboursé, donc il faut être certain que tu vas avoir ton Thaïlande pass avant ton vol, il faut d’abord réserver les billets pour ça.

Enfin, je vous passe le désordre monumental que c’est, juste pour retourner dans le pays, et en plus se taper 10 jours de quarantaine.

Donc, avant de repartir dans ce délire, je vais me faire un peu plaisir et passer deux trois semaines au ski.

Même si j’ai mon visa rapidement, je m’en fiche.

Vraiment, je suis très remonté contre moi, contre nos choix et contre la vie globalement, mais en fait, si c’était à refaire, je referais exactement les mêmes choix pour les mêmes raisons.

L’erreur numéro un, c’est quoi ?

C’est le fait qu’on a dû faire tout ça très vite et une expatriation, ça prend du temps.

Ce n’est pas faute de l’avoir dit plusieurs fois, une expatriation, il faut la préparer sur six mois pour plein de raisons.

Là, on n’a pas eu le choix, on a dû tout faire au dernier moment.

Pourquoi ai-je quitté Dubai ?

Ceux qui n’ont pas suivi, pourquoi suis-je sorti de Dubaï ?

La santé de ma fille

Il faut savoir que quand je suis parti en Suisse et en France l’année dernière, au mois de juillet.

Dès qu’on est revenu, le deuxième jour en avril à Dubaï, ma fille a commencé à tousser et n’a jamais arrêté de tousser jusqu’au 25 janvier à peu près.

Pendant six mois, on est allé voir des médecins, des spécialistes, et tous disaient que c’était assez commun, ce genre de problème.

Les parents le comprendront. J’espère que ça n’est arrivé à personne, mais je sais que c’est assez régulier.

Les enfants sont tout le temps malades.

Alors au début, tu penses que c’est une simple maladie.

Tu laisses passer deux semaines.

Ah non, elle a dû choper une deuxième maladie.

Ah oui, mais après c’est la crèche.

Au bout d’un mois, un mois et demi, on n’a pas trop laissé traîner et on s’est dit qu’on allait faire des tests allergiques, mais elle est trop petite, ce n’est pas forcément fiable.

À Dubaï, c’est en fait assez commun et on a rencontré des gens qui ont eu de gros problèmes avec leurs enfants, comme de l’asthme et des allergies.

Ça nous a mis en garde et on s’est dit qu’il fallait peut-être partir.

Des cafards

Ça, c’était la raison fondamentale de notre départ.

Ensuite, dans le même temps, quand on est revenu au mois d’août, on a eu des cafards.

Pour ceux qui ne savent pas ce que c’est, c’est vraiment pénible.

Quand tu en vois un, il y en a cent qui reviennent.

C’est l’enfer.

Pour s’en sortir, il y a des solutions très faciles, mais il faut savoir qu’à Dubaï, les cafards sont assez courants.

Ça nous a un peu traumatisés, pourquoi ?

Parce que ma fille toussait, et il y avait des cafards chez nous.

Alors les cafards, ce n’est pas lié qu’à la propreté, ne croyez pas qu’on est négligents.

C’est lié à des problèmes d’humidité.

Quand on était parti, on avait laissé la climatisation, mais il y avait une fuite d’eau qu’on n’avait pas vue, sous le sol dans le plancher, et les cafards venaient de là.

Les cafards se nourrissent d’humidité, d’eau, de détritus.

Du coup, c’était traumatisant.

Les médecins nous disaient que les cafards pouvaient vraiment nuire à notre fille.

Car ici, ils se propagent, ils souillent la nourriture et tout, et c’est le désordre.

Pour nous, c’étaient des petites bêtes, pas des cafards, donc parfois on les balayait, on en écrasait une ou deux.

Mais c’était déjà problématique.

Beaucoup d’humidité

Et donc, on s’est renseigné et on s’est dit qu’il y avait un gros problème avec ces cafards.

La problématique, c’est que les cafards sont liés aux fuites d’eau.

En réalité, on était dans un appartement et en deux ans, on a vécu toutes sortes de problèmes : cafards, problèmes de climatisation, moisissures du plancher.

Il y avait également des moisissures derrière un tableau à cause de la manière dont la propriétaire l’avait collé.

Avec la chaleur, cela avait créé une autre moisissure à un autre endroit.

Il fallait donc traiter tout cela et le gérer.

Par exemple, on utilisait un produit un peu fort dans notre chambre, heureusement pas dans celle de notre fille.

Mais on se posait la question des cafards dans les climatisations, car s’il y a de l’eau, ils peuvent s’y installer et lorsque tu allumes la climatisation, leurs déjections se retrouvent dans l’air.

Ça faisait sens que notre fille était malade à cause de cela.

On a décidé de partir en Thailande

Il y avait une forte possibilité sur le sujet.

Les médecins nous disaient que les cafards étaient probablement la cause, mais même en s’en débarrassant, notre fille continuait à tousser.

À un moment donné, on ne pouvait plus rester, mais on avait un bail jusqu’en juillet 2022.

On a dû négocier avec la propriétaire et gérer tout cela, c’était compliqué depuis août de l’année dernière.

La raison fondamentale pour laquelle on est parti de Dubaï était la santé de notre fille.

On s’est dit quelle bonne idée, allons en Thaïlande, un autre pays rempli de cafards, pour voir si c’était la cause.

C’est un peu le choix qu’on a fait, mais il n’était pas uniquement basé sur cela.

Arrivés en Thailande, ma fille ne toussait plus

On a fait notre quarantaine en Thaïlande pendant cinq à dix jours.

Et notre fille n’a plus toussé depuis le 25 janvier.

On se demande si c’était Dubaï, la crèche qu’on a quittée en décembre, ou autre chose.

On n’a pas encore les réponses.

Mais force est de constater que notre fille ne tousse plus.

On s’est dit que si on retournait à Dubaï, que se passerait-il ?

J’avoue, un petit test en utilisant ma fille comme cobaye.

Elle va très bien. Donc, on est arrivé aujourd’hui à Dubaï.

Ma fille est contente de revenir, mais ma femme, en sortant de l’aéroport, a eu le nez qui coule soudainement.

Ce n’est pas la climatisation, ce n’est pas autre chose, elle s’est vraiment enrhumée en sortant, c’est incroyable.

Il y a forcément des particules dans l’air à Dubaï, comme de la poussière, du sable et des microparticules.

Ce n’est pas hyper fin, mais ce n’est pas non plus plus pollué que la pollution en Suisse, à Bangkok, et autres.

Il ne faut pas créer des psychoses là où il n’y en a pas.

Il y a de la pollution partout

Dans tous les pays où il fait chaud et humide, il y a de la pollution.

Pour moi, la vallée de l’Arve en France est le summum de la pollution.

À Dubaï, il y a d’autres problèmes, par exemple avec l’eau.

L’eau à Dubaï me dérange beaucoup plus que l’air qu’on respire.

Ne jamais boire l’eau du robinet à Dubaï.

Je connais des personnes qui ont perdu leurs cheveux à cause de l’eau de la douche.

Ils mettent du chlore dans l’eau. Je ne suis pas là pour parler des défauts et avantages de Dubaï, mais voilà pourquoi on est partis.

On va en France pour skier ou peut-être voir des amis, la famille. On n’a pas encore décidé, mais on a notre vol dimanche.

Donc on rentre en France. Maintenant, en Thaïlande, c’est compliqué d’avoir des visas et de scolariser ma fille.

Pendant 4 à 6 mois, elle ne sera pas scolarisée, ce qui me dérange un peu.

Elle a trois ans, donc deux, trois mois, ça va.

Mais il y a un aspect social et culturel important.

J’aime particulièrement les crèches anglaises, les écoles anglaises jusqu’au primaire.

Je pense qu’il est bien de bifurquer sur du français ensuite, car il y a des bases importantes à avoir en français, qui est une langue compliquée.

C’est son pays de nationalité et là où elle est née, donc c’est important.

Il y a plein de raisons, je ne vais pas rentrer dans les détails.

Je regarde les questions que j’avais notées : est-ce qu’on revient en France et est-ce que la Thaïlande, c’est fini ?

On revient en France ou alors on réessaie la Thailande ?

Non, on est décidé d’aller vivre là-bas coûte que coûte.

On ne retourne pas en France. Non a la France.

On est décidé d’aller là-bas, et on va le faire.

C’est juste une question de timing, etc.

Par contre, si on n’arrive pas à avoir les visas avec les dernières cartes qu’on a jouées, on choisira un autre pays, probablement le Monténégro ou d’autres pays potentiellement intéressants, mais pas en Amérique du Sud.

On envisage bien sûr un plan B, un plan C.

De toute façon, je ne peux pas m’accommoder de ne pas scolariser ma fille, de ne pas pouvoir travailler comme je veux.

Le fait est que pendant ce temps, je commence à gagner moins, à avoir des problèmes que je ne résous pas, qui s’accumulent à cause de la mauvaise gestion et du mauvais management.

Je suis dans une spirale où je n’ai pas de stabilité personnelle et, du coup, je ne peux pas avoir de stabilité professionnelle.

C’est très complexe à gérer.

Je dois trouver une stabilité pour pouvoir évoluer et travailler

Quand on a plusieurs entreprises, qu’on fait des millions, qu’on a des enfants, qu’on change de pays et qu’on est dans des Airbnb, c’est ingérable depuis un ordinateur.

Il me faut deux écrans, un ordinateur puissant et un set-up pour gagner du temps.

Changer d’Airbnb, avoir des problèmes de connexion, des codes à rentrer constamment, ça bloque.

Et ça demande une énergie colossale en plus de la gestion personnelle, des visas, de la famille, etc.

J’ai dû travailler à temps partiel sur les trois derniers mois et sans réelle envie, car toute mon énergie est consacrée à ce chaos infini qui m’empêche d’avancer.

Stagner est la pire défaite : autant faire un pas en arriere en France que de stagner

Ce que je déteste par-dessus tout dans la vie, c’est stagner.

Je m’en fiche de régresser ou d’évoluer, je ne veux pas stagner.

Régresser n’est pas grave, car on a des moyens de rebondir, et évoluer est bien car il y a toujours des moyens d’action.

La stagnation ne permet pas de contrôler son développement ou ses choix.

J’avais dit que cette année serait celle de la réorganisation.

Au mois de janvier, j’ai commencé à créer une entreprise, à régler des problèmes de management, à mettre en place des process, à lancer de nouveaux projets, etc.

Aujourd’hui, ce qui me rémunère le plus, c’est la cryptomonnaie.

J’ai refusé des projets parce que je n’étais pas stable

Des projets, mon advisoring sur des projets intéressants, sur des projets bons, des moins bons, etc.

Des NFT, aujourd’hui ça me rémunère très bien plus qu’avant.

Sauf que depuis trois mois, je ne suis plus chez moi.

Je ne peux même plus faire ça. Parce que ça demande une énergie colossale.

Ceux qui ont lancé des projets crypto le savent.

On ne peut pas se permettre d’être dans des Airbnb et changer tout le temps, et travailler à mi-temps quand on lance des projets, qu’on soit Advisor ou pas.

C’est impossible.

Donc, je me suis même vu refuser des projets malgré moi.

Parce que je savais qu’en m’engageant, je le voulais y aller.

Mais je savais que j’allais au casse-pipe si je disais oui.

Alors que ce sont des projets que j’aurais vraiment voulu participer, qui marchent encore très bien et dans lesquels j’ai dû dire non à cause de ça.

Et ça m’énerve parce que je n’ai pas eu le choix.

J’aurais pu accepter mais faire de la médiocrité parce que ce n’est pas stable.

C’est très difficile à comprendre pour certains d’entre vous ou pas.

Je pense être assez clair quand j’explique ça.

Mais c’est très compliqué, très compliqué de gérer cela, et il y a une réputation à préserver.

J’ai perdu 30% de mon chiffre d’affaire global

Aujourd’hui, l’activité qui me rémunère le plus, c’est la cryptomonnaie.

J’ai dû diminuer mon chiffre d’affaires sur les six derniers mois d’à peu près 30% au global, tout compris.

Parfois, cela a augmenté, bizarrement, je ne sais pas pourquoi.

Je pense que ça a augmenté parce que tout le monde a switché sur la crypto.

Je sais que je suis un des rares à continuer à faire des formations, à continuer à animer du contenu, créer du contenu.

Tout le monde a switché ailleurs.

Moi, j’aime bien faire des formations, faire des podcasts, j’aime bien.

Alors j’ai moins le temps.

En fait, je fais un peu de repos, un peu de nouveauté, un peu de diversification.

Mais tout le monde a lâché.

Moi, ça me manque de ne pas le faire.

C’est vrai que tout le monde a suivi le chemin pour gagner plus d’argent.

Les influpreneurs qui switchent pour faire encore plus d’argent

On voit bien que les gens font de la formation en ligne pour de l’argent.

Parce que sinon, ils ne switchent pas. Tous.

Sinon, ils ne switchent pas.

Moi, je ne fais pas ça pour de l’argent. Je fais ça, j’ai toujours dit, pour du projet, ça me fait plaisir, j’ai voulu.

J’ai tellement fait du chiffre et du business dans l’email marketing que voir des stats sur un Excel, ça me fatigue.

Je préfère garder le contact, c’est pour ça que j’ai toujours mis mon WhatsApp et que je suis toujours disponible sur WhatsApp, même si des fois je mets du temps à répondre pour certains.

Je gère mon SAV parce que je veux garder du contact.

Il y en a qui me disent que c’est débile, que je perds mon temps, mais c’est parce que les gens voient ça comme une machine à cash.

J’aime le coté humain du web2

Moi, je le vois comme un plaisir à discuter avec les gens.

Rencontrer des personnes de différents univers, avec différentes questions, différentes méthodes de réseau.

J’adore discuter avec ces gens-là.

J’ai toujours répondu quand quelqu’un est venu me parler, c’est quelque chose que j’apprécie et c’est pour ça que je le fais.

Et bizarrement, ça a augmenté.

Même si je n’ai pas fait en sorte que ça augmente.

Même si je connais les processus.

Je pourrais faire sans problème en mode intensif.

Allez, 140 publicités et l’histoire est réglée.

Je ramène de nouveaux clients, le groupe grossit à 10 000 personnes.

Et tout ça, je peux régler ça.

Ce n’est pas le problème et je fais de nouvelles formations. 80 ou 90 k par mois et c’est bon.

Sauf que ça ne m’intéresse pas parce que je veux quand même garder l’esprit d’une petite communauté.

Je ne veux pas avoir une grosse communauté.

Affiliation, Emailing, SEO : Je n’ai plus de temps

Par contre, tous les autres aspects, comme l’affiliation, l’emailing, le SEO et tout ça, vu que je m’en occupe moins.

Et que j’ai moins de disponibilité mentale pour ça.

Il y a moins de développement, les choses ne font que régresser.

Et du coup je n’ai pas le temps de m’en occuper pour les réparer.

Et plus j’attends, plus les choses s’accumulent et plus ce sera compliqué de repartir.

Donc ce n’est pas grave de perdre 30% ou 35% de sa rémunération, je connais déjà très bien ma vie, je n’ai pas de problème avec ça.

Je veux dire, je suis très loin d’être à la rue, sinon je n’aurais pas fait ces choix-là.

Web2fou a beaucoup progressé  bizarrement

Mais globalement, ce qui est bizarre, c’est que les projets qui me tiennent à coeur, les projets que j’ai développés pendant des années régressent parce que je ne peux m’en occuper

Alors que le projet Web2fou, dans lequel je mets moins d’implication personnelle mais plus de coeur et d’entrain, progresse.

En vrai, je n’ai pas l’impression de m’en occuper beaucoup.

Et là, c’est très intéressant à analyser de soi-même.

C’est plus une réponse personnelle. Ce n’est pas une question, c’est rhétorique.

Ne faites jamais rien pour l’argent

Moi, je ne fais jamais rien pour l’argent au départ.

Je fais plutôt par coeur, par envie.

Je ne me lance jamais dans un projet par pur intérêt financier.

C’est toujours parce que j’ai des intérêts.

J’ai envie de développer du réseau.

J’ai créé Web de foot au début pour ça.

Renouer avec les gens et pouvoir créer du réseau.

J’ai rencontré de nouveaux associés comme ça, qui m’ont fait gagner plus d’argent.

Juste d’avoir lancé ça m’a permis de rencontrer les associés avec qui je fais beaucoup d’argent.

Et il y a plein de choses, c’est très compliqué à expliquer.

Quand vous voulez vous lancer en ligne, ce n’est pas juste pour faire de l’argent.

Ce n’est pas juste pour vendre un truc.

Il y a plein d’autres choses que ça apporte, des relations, etc.

Je me concentre sur le réseau

Moi, aujourd’hui, je me concentre beaucoup sur le réseau.

C’est quelque chose que je trouve très important.

Encore plus à mon âge, 32 ans.

Et plus les années vont passer, plus ça va être important.

Après, il me manque la partie où je devrais être avec des jeunes de 18, 19 ans en ce moment.

Il faudrait que je m’associe avec des jeunes.

Mon plus jeune associé a 23 ans.

Mais il faut que je m’associe avec des gens encore plus jeunes en fait.

Il va falloir que je m’y mette.

J’ai besoin de stabilité

Je ne peux pas m’y mettre sans stabilité.

Donc, pour l’histoire globale, ce n’est pas facile parce que tout est compliqué.

D’où le fait que je vais juste tout couper pendant trois semaines, quitte à perdre encore peut-être 50% de plus, ce n’est pas grave.

Je ne suis pas inquiet, il faut se ressourcer.

Je n’aime pas le mot « se ressourcer », c’est toujours le stress en fait derrière de devoir tout reprendre ensuite.

Mais en fait, il faut que je reprenne le contrôle.

Il y a quelque chose de très intéressant sur comment se sortir de cette spirale : ça commence par des petites victoires.

Des petites victoires

Tu te lèves le matin, tu dois sortir la poubelle, c’est une petite victoire.

Tu veux faire ton petit-déjeuner, une petite histoire, ça peut paraître bête.

Mais quand tous les projets dans lesquels tu as que des problèmes, des obstacles.

Personne pour te donner des solutions, que c’est à toi de les trouver et tout.

Ca fait du bien de booster un peu son cerveau avec des petites victoires.

Et ça, je l’avais constaté : quand on fait des petites victoires, bizarrement, tes solutions arrivent plus vite.

C’est souvent pour ça qu’il est utile de se concentrer sur des tâches simples et répétitives, comme la vaisselle, le jardinage ou le rangement.

Prendre un break en France et faire autre chose de répétitif

J’avais appris cela dans la série Big Bang Theory.

Sheldon Cooper explique que lorsque l’on est bloqué sur quelque chose, les solutions viennent plus rapidement lorsqu’on réalise une action répétitive.

Je me souviens, à une époque.

Je travaillais à Carrefour pendant très longtemps.

Et j’étais tombé sur des problèmes informatiques d’un projet en développement.

Je me suis dit qu’il fallait que je range des boîtes en rayon pour trouver la solution.

Et ça avait marché.

C’est étrange, mais il est vrai que lorsqu’on répète constamment un geste, le cerveau crée des espaces pour réfléchir à d’autres choses.

J’avais appris cela dans Big Bang Theory, une série très intéressante qui donnait ce conseil.

Peu importe le nom exact de ce concept.

Je temporise en France et je ne lache pas la Thailande

Ainsi, je ne lâche pas la Thaïlande et je suis en train de me reconcentrer sur les quarante petits projets que j’avais lancés pour les faire grandir.

Ce qui va arriver de mon côté sera énorme.

Je sais qu’en crypto, je commence à avoir une très bonne place et un très bon réseau.

Cela me rémunère le plus tous les mois.

Cependant, je ne ferai jamais de switch complet sur la crypto.

Ça ne m’intéresse pas, je n’ai pas une passion débordante pour la crypto.

Ça reste un exutoire, un truc sympa à faire.

Il y a des projets extraordinaires et je rencontre des gens incroyables.

En tant qu’advisor consultant, mon plaisir est d’être un consultant pour des personnes ayant réalisé au moins un million.

Cela permet d’échanger des idées brillantes et de discuter.

Les personnes qui n’ont pas réalisé un million m’intéressent un peu moins, car ce n’est pas le même état d’esprit.

Aujourd’hui, plutôt que de faire du consulting pour des gens qui ont réalisé un million, je préfère être advisor pour des projets, ce qui revient à peu près à la même chose.

Mes conseils sont pertinents, les gens comprennent, ça va vite, ça s’applique et ça fonctionne.

J’aime beaucoup le consulting et l’advisoring

C’est quelque chose que j’apprécie beaucoup.

Bien sûr, on prend un pourcentage moins élevé, mais on prend un petit pourcentage à plusieurs endroits, ce qui au final est plus intéressant.

De plus, on ne risque pas de tout perdre, car il y a toujours d’autres projets de personnes qui font appel à nous.

Cependant, il faut savoir gérer cela, avoir le temps et la stabilité. J’avais de la stabilité en France.

Voilà pour ce gros point. J’espère avoir été clair.

Je ne veux pas en faire une vidéo YouTube pour tout le monde.

Même si j’ai une audience sur YouTube qui regarde mes vidéos.

Je ne suis pas doué pour cela.

On en parle sur WhatsApp, il n’y a pas d’appel à l’action à la formation.

Content d’aller en France skier

Bref, c’est tout, je n’ai rien d’autre à dire.

Je suis content d’aller skier et je suis content d’être repassé par Dubaï.

Du coup, je vais prendre mes skis et je vais y aller.

Le truc qui m’embête en France, c’est de trouver un logement, je ne sais pas s’il faut louer une voiture ou pas.

Car on va vivre avec trois valises et trois bagages à main.

Prendre mes skis dans l’avion demande une logistique particulière, et une fois en France, je n’ai pas de voiture.

La question est donc de savoir si je veux louer une voiture ou pas en France.

Il faut une voiture suffisamment grande et je ne vais pas la louer pour deux jours, c’est un aller-retour alors que je vais passer un mois au ski.

Alors, prendre le train est une option, mais ensuite il faudrait prendre un taxi et gérer le retour.

C’est très compliqué, je n’ai pas la notion de logistique là-dessus puisque je n’ai pas eu le temps.

Et encore hier je ne savais même pas que je serais à Dubaï, donc encore moins en France dimanche.

C’est compliqué de réagir aussi vite, ma vie va vraiment vite, c’est l’enfer. Franchement, tout va beaucoup trop vite.

Il faut rester lucide

Alors, par choix oui et non.

À 300 euros la nuit à Dubaï, je n’ai pas vraiment trop le choix, je veux dire, je ne peux pas partir.

Par contre, on peut se poser en France, probablement trouver un logement à 60 euros la nuit et se poser trois jours pour réfléchir à ce qu’on fait.

Après, on ne va pas se plaindre, si il n’y avait pas tout ça, je m’ennuierais.

Soyons lucides, c’est compliqué à gérer, mais c’est la vie, c’est comme ça que ça marche.

Je fais des podcasts, et ça marche.

Je fais surtout des podcasts business, pas trop des podcasts personnels, mais je pourrais écrire des séries, des tomes de ma vie, de rebondissements, de raisons et de choses diverses.

C’est ça qui est chouette.

Mon seul regret de tout ça, c’est de ne pas consigner tout ça.

Je prends mon temps et je debrief : Ca m’apporte de la paix

Là, je le fais, je prends le temps de faire un debrief, mais vous ne l’avez pas en même temps et je n’arrive pas à le faire.

J’ai essayé, je n’y arrive pas et je n’ai pas envie de travailler là-dessus, je n’ai pas envie de me demander comment le faire, et cetera.

Mais oui, il faut documenter, je pense que c’est important de documenter sa vie. J’y pense beaucoup pour mes enfants, mais j’y pense aussi pour, tu sais, me replonger un peu comme les gens qui écrivent.

Je ne documente pas assez ma vie, je devrais le faire.

Ça m’intéresse, mais j’aimerais un assistant qui fasse ça, je ne vais pas embaucher quelqu’un juste pour ça.

Je regrette de ne pas le faire, mais si je ne le fais pas, c’est parce que finalement je n’ai pas vraiment envie de le faire.

Voilà, c’est terminé là-dessus.

Infos personnelles : France, Dubai

Merci à tous ceux qui ont écouté jusqu’au bout, qui voulaient des nouvelles.

Très bonne journée à vous, très bonne semaine et à ceux qui seront dans des stations de montagne en France.

Je pense peut-être à Yaël, mais je crois que je ne suis plus là maintenant.

Je pense à William qui n’est pas trop loin.

Je pense à plein de personnes du côté de Grenoble aussi, du côté de Chambéry.

En France, en Haute-Savoie également, il y en a quelques-uns.

N’hésitez pas en tout cas si vous voulez qu’on se voit, et cetera.

Juste pour info, j’ai dit que je revenais à Dubaï, j’ai quelqu’un qui m’a envoyé un message en me disant : « Si tu reviens, viens, on se fait une bouffe ».

J’ai dit oui, que je ne connais pas trop d’ailleurs, il se reconnaîtra, donc n’hésitez pas si vous voulez, on sera ravi.

Petit message très personnel à Benjamin : je ne passerai pas par Paris finalement, je sais que je t’ai dit oui tout à l’heure, mais en fait je ne passe pas par Paris, là c’est certain à 100%.

Voilà, tout change tout le temps.

Donc, très bonne fin de journée à vous en France ou ailleurs.