Comptabilité, cryptos, Dubai : retour d’expérience
Comptabilité intéressante…
Bonjour les amis, je vais vous expliquer un petit truc très intéressant.
Comme vous le savez, je fais de la crypto.
Autant sur le plan personnel que professionnel.
Et j’ai professionnalisé cela sans avoir forcément à Dubaï une licence de cryptomonnaie.
Ce qui n’est pas dérangeant tant que les volumes sont inférieurs à 50% de l’activité habituelle de la société.
En réalité, ce n’est pas très important.
Résultat des courses, comme je fais pas mal de crypto, cela professionnalise des services, donc des services de gestion en gros.
Je suis allé voir des fiscalistes à Dubaï et des comptables.
Car je fais des choses propres et carrées.
Je ne fais pas des choses à l’arrache, j’ai une comptabilité, des outils, des bilans et des régulateurs.
Je veux faire les choses bien pour éviter les problèmes.
Il faut toujours être en règle, surtout quand on a des sociétés dans le monde et des responsabilités.
Comptabilité a Dubai : tout le monde est perdu
Le problème, c’est que tout le monde à Dubaï est perdu dès lors qu’il s’agit de gérer de la crypto dans une société.
Peu de gens y arrivent, et encore moins parviennent à avoir une comptabilité là-dessus.
Parmi ceux qui y arrivent, il y en a encore moins qui peuvent l’expliquer et le comprendre.
Bref, vous voyez l’idée.
Je suis donc allé voir les meilleurs comptables de Dubaï.
En tout cas les cabinets les plus importants et les mieux équipés.
C’était un gros pari, quelque chose de très compliqué.
J’ai été accompagné d’un partenaire pour être sûr que les choses soient bien faites et bien comprises.
Il n’y a pas eu vraiment de problème de traduction.
Mais il faut savoir que les Émiratis, lorsqu’ils parlent anglais, ont des accents et des expressions particulières qui peuvent compliquer la compréhension.
Pour moi, le pire reste quand même ceux qui parlent anglais mais pas très bien.
Alors, qu’est-ce qui s’est passé ?
Reunion Comptabilité a la Poutine-Macron
J’ai été dans une salle de réunion à la manière de Poutine et Macron, avec une grande table et plein de gens.
On a commencé à discuter, j’ai expliqué les problématiques.
Par exemple, j’avais certaines sommes dont je ne savais pas comment les comptabiliser, quelles transactions il fallait effectuer, comment réguler, etc.
On a abordé toutes les questions, j’ai passé 2 heures 30 ce matin.
Je vous avoue que je suis épuisé.
Et j’ai encore un rendez-vous pour mon bilan des sociétés françaises, journée comptable.
Résultat, on a discuté longuement, trouvé des solutions très intéressantes avec des partenaires de confiance, etc.
J’avais aussi invité à table les régulateurs, ceux qui font des audits, car le sujet était délicat.
Quand on m’a dit que j’avais un rendez-vous, j’ai vraiment eu peur.
Car il y avait les régulateurs, les comptables, les banquiers, et moi je suis plutôt discret.
J’avais l’impression d’être dans une salle de jugement.
Donc j’ai fait attention à ce que j’ai dit.
Vraiment un échange intéressant
En fait, ils étaient tous un peu perdus.
Le système que j’ai mis en place pour le cash-out.
Jje leur ai expliqué sans dévoiler ma valeur ajoutée.
Et le truc intéressant, c’est qu’ils m’ont pris très au sérieux.
Ça change de mon expérience en France où on me prenait souvent pour un rigolo.
Peut-être que c’est parce que je suis plus âgé maintenant.
Mais en tout cas, les participants étaient sérieux, posant des questions pertinentes.
En fait, ils cherchaient à comprendre la comptabilité crypto.
Alors que c’est leur travail, pas le mien.
C’était vraiment un échange de services intéressant.
Comptabilité et Free Zones (Zones Franches)
A Dubai, il y a des Free Zones.
C’est quoi ces Free Zones?
Les sociétés concernées, sont en Free Zones.
Ce ne sont pas des restaurants ou autres.
Mais des espaces dédiés à Dubaï où l’on trouve des entreprises.
Alors, les régulateurs vont instaurer une comptabilité crypto qui s’intègre à la comptabilité d’une société.
Ce qui va permettre à Dubaï et aux Émirats d’adopter cette pratique.
Par exemple, j’ai ma société AGI LT Jumeirah Lake Towers, un endroit de Dubaï.
En tant qu’étranger, je ne peux pas avoir une société locale.
Si je monte un restaurant, par exemple, sans un associé émirati à au moins 51%.
C’est pour cela que ces zones existent, elles permettent de détenir des sociétés à 100%.
Nous avons fait avancer la comptabilité crypto sur ce sujet.
J’ai eu un appel après le rendez-vous.
On m’a demandé de faire un discours auprès de tous les auditeurs et comptables de Dubaï pour la régulation de la cryptomonnaie.
C’est incroyable, je ne pensais pas en arriver là.
Mais je vais devoir m’exprimer devant tous les partenaires administratifs des Émirats, dont les régulateurs.
C’est une petite responsabilité, et je n’ai pas vraiment envie de le faire.
Je pense que je vais demander à quelqu’un de le faire pour moi.
Simplement parce que je ne veux pas m’afficher.
Je veux juste avoir ma comptabilité en ordre.
Malgré moi, ma comptabilité est 100% clean
C’est très intéressant qu’en si peu de temps.
On me propose un tel projet et que les gens s’organisent pour une comptabilité crypto qui n’existe pas encore.
Je ne comprends pas pourquoi cela tomberait sur moi, alors qu’il y a des gens qui brassent des centaines de millions en crypto.
J’ai posé la question.
Et on m’a expliqué qu’en réalité, la plupart des gens qui font ce genre de choses sont sérieux.
Mais au niveau de leur comptabilité crypto aux Émirats, ils ont tendance à masquer certaines choses.
Ils passent par des tiers dans lesquels il y a une sorte de blanchiment.
Alors que moi, je ne fais pas du tout de blanchiment.
En fait, malgré moi, je suis le seul à faire les choses bien.
En tout cas, je suis un des seuls à avoir demandé une comptabilité sur le sujet.
Pourquoi je fais une comptabilité sur le sujet ?
Qu’est-ce qui m’a amené là ?
Puisque je passe par des banques et que je fais des choses bien, je sais que je fais revenir de l’argent à Dubaï.
Cet argent, les banques ne me disent rien, car c’est comme un transfert entre mes propres sociétés.
C’est comme si j’avais un compte à la Caisse d’Épargne d’une société et un compte à la BNP d’une autre société.
Toutes les vérifications sont faites en amont
Donc, on ne demande pas de documents puisque c’est un transfert entre comptes et qu’ils estiment que les vérifications sont déjà faites.
Chose qui est vraie puisque sur mes comptes internationaux professionnels, les vérifications sont faites et moi, après, je renvoie vers mon compte principal à Dubaï.
Mon compte principal à Dubaï ne peut pas me demander quoi que ce soit parce que je fais juste un transfert entre comptes.
Résultat, quand je donne des relevés, j’estime naturellement qu’il faut des factures.
Je ne peux pas avoir de l’argent qui arrive de nulle part, ça n’existe pas.
Donc, les comptables doivent tracer le flux de l’entrée à la sortie.
Le problème, c’est que quand on s’envoie de l’argent, il n’y a pas de flux.
Depuis le mois de janvier, je bataille pour avoir ces rendez-vous.
J’ai une comptabilité à rendre trimestriellement fin avril.
Du coup, ils m’ont donné la bénédiction des autorités fédérales des Émirats pour ne pas se soucier de la comptabilité.
En gros, j’ai un accord dans lequel, à partir du moment où je les aide à mettre en place une comptabilité là-dessus, tout va bien.
Franchement, je m’en fiche un peu, ce n’est pas mon domaine. Je ne suis pas comptable, je ne suis pas gestionnaire.
Des opportunités business INCROYABLES
Après, j’avoue que cela me fait rencontrer des gens assez incroyables et qu’il y a du business qui se crée derrière.
Parce que, du coup, en bon businessman, je leur ai dit : « Pas de problème, combien vous me payez ? »
Je vais être consultant.
Moi, votre passe-droit, je n’en veux pas, mais je veux une comptabilité claire.
Parce que votre passe-droit de dire « je m’en fous », ça a l’air d’être un cadeau en mode « vas-y, on te l’autorise ».
Le problème, c’est que moi, derrière, si je déplace mes fonds ailleurs, on pourrait me demander des justifications.
Et pour la justice, je ne pourrai pas les avoir.
Alors j’aurais peut-être la bénédiction de la banque et des autorités.
Mais non, en fait moi, je fais des choses bien pour la même raison.
Donc, ça a été assez rigolo, et je leur ai dit que je ne voulais pas de bénédiction, par contre, si vous voulez, je serai consultant.
Du coup, je suis en train de rédiger des lettres de mission de consultant auprès des autorités et des comptables.
Je peux demain devenir le mec qui va embêter tous les acteurs de la crypto à Dubaï.
Parce que, comptablement, je vais les obliger à réguler leurs cryptos.
Je ne veux pas devenir un ennemi d’un secteur trop dangereux.
La Comptabilité, ce n’est pas mon métier
Alors, si je vous en parle, c’est pour cette raison, puisque je ne veux pas avoir cette responsabilité.
Surtout que je pars de Dubaï.
Après, je peux être consultant à l’étranger, mais ce n’est pas le sujet.
Par contre, ce qui est intéressant, c’est de connaître les auditeurs, les régulateurs, les responsables des sociétés et des zones franches, c’est quand même du très beau monde.
Ça m’intéresse beaucoup plus, car mon objectif, ce n’est pas l’argent, ça reste le réseau.
Donc, ça me fait monter dans des sphères intéressantes, même si je n’ai pas spécialement envie d’y aller.
Je ne suis pas dans un développement business, en vérité, je m’en fiche.
Ça me fait presque peur et j’ai juste envie d’être tranquille.
Moi, je vais faire mon petit business tout simplement.
Je ne veux pas qu’on me dérange.
J’aime bien mon ordinateur, créer des scripts et des automatisations, faire de l’ingénierie, mais monter dans des institutions de régulation pour des nouveaux marchés émergents sur lesquels je ne suis pas du tout une référence, cela ne m’intéresse pas.
Je ne veux pas monter dans les spheres politiques
Ce n’est jamais une question de manque de légitimité, bien qu’un peu, mais je veux dire, en soi, la légitimité, je sais que ça ne veut rien dire, c’est plus la compétence.
Je peux avoir cette compétence, je la comprends, je la connais, j’ai un côté pédagogue.
Mais jamais je ne veux monter dans des sphères comme ça, parce qu’après, tu rends service à Alain, il y a un truc, il y a un mec qui te coince, enfin je n’ai pas envie, j’ai envie de dormir la nuit en fait.
C’est un peu comme la politique en France, je n’ai pas envie de monter dans des sphères politiques parce qu’après, il y a un mec qui te dépanne, il te donne un truc qui est de l’état public pour faire une fête un week-end parce que tu es son pote et puis finalement, tu t’es quand même servi de l’argent public, parce que voilà, et à un moment donné, il te tient.
Je ne veux pas rentrer dans des trucs comme ça et puis je veux dire, je n’en ai pas besoin, je vais bien, j’ai de l’argent, j’ai réussi, le monde n’est pas terminé, mais ça va, je m’en fous.
Je veux garder un aspect business
Par contre, au niveau réseau, forcément, j’ai une ambivalence émotionnelle là-dessus, puisque je suis un peu dans l’hésitation, mine de rien.
En tout cas, je veux garder le réseau, mais le bifurquer sur un autre truc.
Donc, faire du consulting finalement en crypto pour leur expliquer, je pense en fait quelque part, en vérité, un peu ce que fait Achar avec BFM Économie si je ne dis pas de bêtises.
Alors, je ne veux pas de comparaison, je dis que c’est un peu cette idée-là, ça va être consultant pour des auditeurs et des comptables qui ne comprennent pas, puisque, forcément, à Dubaï, il y a de plus en plus de cryptos, et ils veulent tout simplement réguler pour être en conformité auprès des autres pays, en fait.
Eux, ils s’en fichent, tu fais des transferts en dirham et en dirham des Émirats, ils n’ont rien à faire de ta comptabilité, tu dis que tu l’as en cash, tu t’en fiches.
Là, le problème, c’est que quand ça sort en euros ou en USD, comme c’est souvent le cas puisque les transactions sont en USD, eh bien, forcément, quand ça revient sur une société, il faut embêter, parce que des problèmes de base se posent.
Est-ce que c’est du blanchiment ?
Est-ce que c’est autre chose ?
Je ne veux pas aider dans les régulations ou les comptabilités
Donc, ils sont plutôt embêtés.
Raison pour laquelle ils veulent comprendre.
Donc, moi, je suis en train de définir leur mission en disant que je suis juste apporteur d’informations, consultant, en leur expliquant les choses, mais je ne serai en aucun cas dans la réflexion d’une régulation.
Je veux dire, je ne me tire pas des balles dans le pied, même moyennant de l’argent, je ne trahis pas mes valeurs, mes collègues, pour de l’argent.
Donc, très intéressant, j’avoue qu’ils m’ont proposé des choses vraiment intéressantes, mais même là, je suis content de me dire que ça me ressort des petites épreuves de la vie où je me rassure en me disant qu’on s’en fout.
Ouais, je défends mes valeurs et voilà.
En tout cas, ce qui est sûr, c’est que, du coup, à Dubaï, ça va bouger au niveau comptable, professionnel.
Je vois que ça bouge.
Si ça atterrit sur moi, c’est vraiment qu’ils n’ont pas grand monde.
Parce que moi, je suis caché, je ne fais pas de vagues, je n’ai pas de super gros volumes comparé à d’autres.
En gros, je dois être un des seuls qui fait les choses bien.
Je serai content d’etre consultant
Je ne sais pas la raison fondamentale en vérité et je ne l’ai pas eue, mais ça me va d’être consultant pour ça, ça me convient très bien.
Leur expliquer les process entre les textes, les volumes de transaction, retracer les wallets, comment c’est facile, etc., ce qui n’est pas de l’espionnage puisque c’est une blockchain, c’est juste avoir une traçabilité comptable.
Finalement, je pense que ce qui les intéresse derrière, c’est probablement de faire transiter toutes les transactions des Émirats, ou en tout cas des sociétés, sur des blockchains pour la traçabilité.
Pour moi, encore une fois, c’est plutôt un axe de transition vers de la transparence transactionnelle.
Donc, je n’ai pas trop envie de participer à ça, moi qui suis presque contre ça, qui comprend l’utilité d’un point de vue compliance logique.
Il faut une facture, il faut un justificatif, moi, je combats le blanchiment à l’inverse.
On ne peut pas dire d’un côté qu’on est 100 % libre et de l’autre s’en foutre du blanchiment.
100% de liberté n’existe pas
Il y a un problème en fait.
Donc évidemment, moi, je sais que 100% de liberté n’existe pas, mais dans le principe du bon sens, avoir une facture à l’entrée et à la sortie, c’est important.
Donc, c’est plutôt cool, je suis assez content et vraiment, même l’aspect de confiance et les discussions que j’ai eues, il y a eu de l’écoute, de la compréhension, des questions pertinentes, des propositions de valeur, vraiment très heureux de ça.
Par contre, je n’irai pas plus loin, je suis personne, et ça me va très bien.
Cependant, j’arrive toujours à pénétrer des sphères intéressantes, ça c’est toujours une valeur ajoutée assez incroyable.
Ce qui est difficile à croire, il y a une semaine, même il y a deux jours, je n’aurais pas cru un truc comme ça, mais voilà, donc plutôt cool, on verra après ce que ça donne.
Dans tous les cas, mon objectif numéro un, c’est d’aller en Thaïlande, alors je m’en fiche mais d’une force, laissez-moi vivre ma comptabilité et laissez-moi partir.
Je veux rester un consultant
Donc, voilà, c’est la raison pour laquelle je veux absolument pas, je veux vraiment rester un consultant qui aura peut-être une fin de contrat dans six mois ou un truc comme ça.
Merci au revoir, pas de chaîne, pas d’obligation, pas de bordel, pas d’avion, pas de quarantaine, pas de passe-droit, pas de truc qui va complexifier encore plus ma vie.
Après, c’est peut-être un tort, puisque avec le monde qui se dessine, c’est peut-être ce genre de gens qu’il faut avoir dans ces papiers, donc il faut savoir jouer l’équilibriste, chose que je vais faire, tout en gardant mes valeurs intactes.
C’est-à-dire liberté individuelle avant tout.
Je ne participerai pas à de l’espionnage ou à ce genre de choses, je pense que vous avez compris, je l’ai déjà dit durant ce message.
Voilà, c’est pour vous informer de ça, complètement fou.
Plutôt cool, un peu d’argent à se faire gentiment.
Un futur de carriere ?
En tant que consultant, j’aime bien.
Vraiment, je pense qu’en 2022-2023, je vais évoluer en étant consultant pour toutes ces sociétés, des mecs qui font plusieurs millions, parce que je vois qu’en tant qu’expert en crypto, ça fonctionne bien.
J’ai envie de le faire sur des sociétés physiques.
Et vraiment, tester avec les gens, avoir des discussions intelligentes, faire marcher le cerveau, attendre un peu, trouver une idée, voir si elle est applicable, trouver des process pour l’appliquer.
Ce sont des choses où je suis bon en matière de réflexion.
Cependant, j’ai toujours plus de mal après, en recrutant les gens, les mettant en avant, les formant, ça me fatigue.
C’est pour ça que donner les idées, montrer le process, en fait montrer la valeur ajoutée.
Et ensuite la donner pour que les gens la mettent en place, ça me convient.
Après, évidemment, il faut bien négocier.
En fait, on achète une partie de ton cerveau, on achète des idées et autres.
Donc il ne faut vraiment pas se louper.
Puis à Dubaï, les prix sont complètement différents.
Peut-être que vous pensez à 50 000 euros, mais peut-être qu’eux pensent à 1 million sur six mois.
Franchement, je n’en sais rien.
Mais il est très difficile de se positionner avec des gens comme ça.
Voilà.
Mais bon, je voulais vous informer de ça, ce qui est plutôt cool.