Problemes douaniers En Thailande
Problemes douaniers : Incroyable…
Bonjour à tous, j’espère que tout le monde va bien.
Journée très chargée de mon côté, beaucoup de choses à partager, mais je vais essayer de rester concis pour ne pas passer une heure à expliquer.
Je sais que beaucoup ne reviendraient pas pour un message d’une heure.
Alors, journée assez incroyable, j’ai réussi à me mettre à jour sur des choses sur lesquelles j’étais en retard.
Cette semaine, le simple fait d’être chez moi, sans être embêté par diverses choses, m’a permis de regagner en productivité.
La deuxième bonne nouvelle, qui est incroyable, c’est que mon directeur thaïlandais m’a acheté mon matériel.
J’en ai eu pour environ 7 000 dollars, où j’ai acheté du gros matériel.
Je vous ai montré un peu, un nouvel ordinateur, je ne sais pas exactement quoi.
Je ne vais pas vous expliquer tout le détail, ce n’est pas le sujet.
J’ai acheté deux moniteurs de 32 pouces, ça me fait vraiment plaisir, je vais pouvoir bien travailler avec mon IMF à côté.
Ça arrive d’ici une semaine, entre deux et dix jours ouvrés.
La saison des pluies va certainement rallonger le délai.
Mon directeur a bien assuré, je suis fier de lui.
D’ailleurs, je lui ai donné une petite somme, une prime supplémentaire pour le remercier.
Problemes douaniers avec mon Mac
C’est certain, l’homme arrive et achète un matériel à 8 000 dollars.
Je lui ai donné environ trente dollars pour la mission, ce qui est très correct pour le sujet.
Ensuite, il y avait un deuxième sujet : mon iMac.
Je fais rapporter mon iMac de Dubaï à la Thaïlande.
Comme d’habitude dans ma vie, rien n’est simple.
Qu’est-ce qui se passe ? Bloqué à la douane.
Les douaniers essaient de m’appeler, ils me disent qu’il faut prouver que c’est déclaré comme n’ayant aucune valeur commerciale, on a mis deux cents dollars de valeur.
Ils ont vu que c’était un iMac, bien sûr, on ne ment pas à la douane.
Ils disent que c’est peut-être professionnel, enfin, en gros, il faut montrer que ce n’est pas pour faire un profit financier.
Évidemment, la facture datait de mars ou avril 2020 et sur Apple on ne retrouve pas les factures au-delà de 8 mois.
J’ai donc dû me connecter à mon compte email, mais mon compte email m’a envoyé des codes sur un téléphone, qui avait accès à un deuxième téléphone qui m’a renvoyé vers un numéro de téléphone que j’ai arrêté en 209.
Pas de chance, impossible de me connecter à l’adresse email, mot de passe modifié, je ne le retrouve pas.
Heureusement, j’avais un compte suppléant qui m’a permis de vérifier parce que j’avais le numéro de commande.
C’est un point de vue organisationnel très astucieux.
On me reproche souvent de perdre mon temps sur des choses inutiles, mais en réalité, je vais vous montrer un exemple.
Quand j’ai reçu mon iMac, j’ai pris la photo du carton de l’iMac, des étiquettes, j’ai sorti l’iMac du carton.
Problemes douaniers ironiques totale : la facture est…
dans mon iMac
J’avais donc le packaging, c’est-à-dire en gros, lorsqu’il a été livré aux Émirats depuis Hong Kong, il est arrivé dans une boîte marron, un carton.
Je crois que c’est du carton, il y a le numéro et cetera.
Je sors la boîte, donc le packaging du Mac, de la boîte en carton, je prends la photo du Mac dans tous les sens, j’ouvre le paquet de l’iMac, je sors l’iMac, je l’installe et tout, je prends la photo du set-up.
Évidemment, avant cela, j’avais pris la photo de la commande, avec la date et tout cela.
Je prends les photos de tout et je me rappelle que tout le monde me disait que j’étais fou.
Je disais qu’on ne sait jamais, si demain il y a un problème, j’ai tous les numéros.
Si demain je jette le carton, je n’en sais rien.
Bien évidemment, pendant deux ans, il ne se passe rien, peut-être même trois ans.
Et aujourd’hui, ces photos me sauvent la vie.
Parce que les douaniers étaient prêts à bloquer mon iMac si je n’arrivais pas à prouver que c’était mon ordinateur.
J’ai tout, sauf la facture.
Et pourquoi je dis la facture ? Parce que cette facture, je sais où elle est.
Elle est en PDF sur mon iMac.
Vous voyez l’ironie ?
Les SMS qui n’arrivent pas…
Le seul petit point que je n’avais pas prévu, c’était que j’aurais un problème de numéro de téléphone pour pouvoir accéder à ma messagerie et que par défaut, j’ai quand même le PDF de la facture, mais qui n’est pas sur une boîte mail, parce qu’Apple n’envoie pas les factures par e-mail, ce qui est une erreur de leur part.
Et moi, j’avais sauvegardé cette facture PDF sur mon iMac.
Pourquoi ? Parce que quand j’ai allumé mon iMac, c’est l’une des premières choses que j’ai faites.
Et je n’ai pas pensé à sauvegarder le dossier spécifique dans lequel il y avait les fichiers sur mon iMac avant de partir de Dubaï.
Une situation beaucoup trop compliquée pour rien
Donc, en réalité, la facture se trouve à un seul endroit aujourd’hui, c’est chez Apple ou dans mon iMac.
Évidemment, j’ai besoin de mon iMac pour récupérer l’iMac.
Vous voyez un peu le paradoxe de la situation.
C’est typique, je dis à ma femme, c’est comme d’habitude.
C’est-à-dire que lorsqu’il y a tant d’éléments qui compliquent une tâche qui aurait dû être simple au départ, mais qui devient extrêmement compliquée et les solutions, qu’elles soient dix, quinze ou vingt, te ramènent à des situations où peu importe la solution et dans quelle direction tu t’orientes, tu es bloqué.
C’est assez classique lorsque tu es entrepreneur et que tu as plusieurs sociétés et cetera, il y a toujours un truc qui pose problème.
Alors, tu te retrouves dans une situation où tu dis que ce n’est pas grave, je laisse tomber parce que de toute façon, je ne vais pas passer trois heures là-dessus.
Mais sachant que nous sommes des entrepreneurs obstinés et obsessionnels, j’y ai passé une heure et demie de plus.
Donc je n’ai pas lâché l’affaire.
Et je suis allé me débrouiller pour aller entre tout ça et je n’y suis pas arrivé.
Du coup, j’ai inventé une histoire complexe à raconter à la douane pour expliquer pourquoi justement les Mac et tout.
J’avais mis les photos, j’avais fait la corrélation, j’avais fait tout cela, parce que bien sûr, quand mon iMac a été récupéré il y a une semaine ou deux, j’ai demandé à mon ami qui le gardait de prendre des photos qui m’ont bien servi.
Et d’ailleurs lui-même a pris l’initiative, qui était très bonne, il a pris une vidéo avec le numéro du modèle.
Et ce qui me sauve, c’est quoi ?
Vous n’etes pas pret…
Ce qui m’a sauvé, c’est que sur la photo prise en 2020, lorsque j’ai reçu mon iMac, j’ai pris en photo ce fameux carton marron.
Sur ce carton, il y avait le numéro de modèle.
Incroyable mais vrai, grâce à cette photo, j’ai retrouvé le numéro de commande et le numéro du modèle.
J’ai pu corréler cela grâce à Apple qui dispose d’un service de recherche de numéro de commande.
J’ai donc pu faire le lien entre la photo prise en 2020 et la commande, ainsi que le screenshot correspondant au modèle qui est à la douane.
Roulement de tambour, vous êtes prêts ? Ils n’en ont rien à faire, ils veulent…
Je m’explique.
J’ai prouvé que c’est bien le même modèle, c’est le même objet, c’est la date, c’est la commande.
Mon nom est même sur la commande, avec l’adresse que j’avais à Dubaï et tout.
Et pourtant, ils sont toujours capables de refuser.
Je vois bien que ces gens ne veulent absolument pas que je récupère mon iMac.
Autrement dit, il n’y a aucun service de douane qui pourrait dire :
« Oui, je comprends qu’il ait fait tout ce travail de prévoyance, etc., mais nous avons besoin de plus d’informations »
J’ai même le prix en AED, c’est-à-dire en dirham émirati, le jour de la commande, le numéro de modèle, le numéro de série.
On ne peut pas faire mieux que le numéro de série !
Incroyable le temps perdu avec les problemes douaniers !
Ils pourraient eux-mêmes vérifier grâce à ma photo en disant « nous allons vérifier, cela date de 2020 ».
Parce que bien sûr, lorsque j’ai pris la photo du screenshot, on voit clairement qu’en avril 2020, le 12 avril pour être précis, cette histoire est tout simplement incroyable.
J’adore parce que c’est fascinant.
Les énergies de la vie nous amènent à des endroits qui sont tout simplement incroyables.
Il y a vraiment des moments dans le destin où si vous n’êtes pas censé l’avoir, vous ne l’aurez tout simplement pas.
C’est incroyable, peu importe ce que vous faites.
Je me suis démené pendant près de trois heures.
J’ai perdu énormément de temps ce matin, j’étais furieux car j’avais beaucoup à faire.
Finalement, j’ai un simple carton.
C’est du temps perdu, même en vous en parlant maintenant.
Mais ce que je trouve incroyable, c’est le fait d’être incapable de lâcher prise à cause d’un trop grand professionnalisme.
Achetez un autre iMac pour resoudre les problemes douaniers ?
Le problème, c’est quoi ?
Achetez un autre iMac.
C’est un peu la question.
Oui, mais je ne veux pas racheter un iMac.
Pourquoi ?
Parce que les livraisons entre Hong Kong, la Chine et Apple sont compliquées.
C’est comme si j’en rachetais un quatrième.
J’en ai déjà trois en cours, comprenez-vous ?
Je n’en ai pas racheté, donc j’en ai trois.
J’ai trois iMacs en ma possession, deux sont entreposés et un est bloqué à la douane.
Si je rachète à chaque fois, je ne peux pas me séparer de mes iMacs.
Pourquoi ?
Parce que j’ai des informations très confidentielles dessus et je ne veux pas effacer mes disques durs.
Il faudrait que je change de disque dur avant de le revendre, ce qui est contraignant.
Plutôt que de m’embêter à changer de disque et de risquer de perdre la garantie, je préfère ne pas le faire.
Je préférerais donc en racheter un.
C’est problématique.
Si je devais vraiment m’en débarrasser, il faudrait presque que je perce l’iMac.
Ces problemes douaniers deviennent presque ABSURDE
C’est absurde parce que vous êtes censé capitaliser sur une machine comme celle-ci.
Alors qu’est-ce qui se passe ? Ils me donnent du fil à retordre pour cette commande.
J’ai donc renvoyé des e-mails en disant :
« Vous voyez bien que j’ai le numéro de série, vous l’avez devant vous, montrez-moi la photo de l’objet, vous avez le numéro dessus, alors vous ne pouvez pas me dire que ce n’est pas le bon. Vous avez la date de commande, etc., vous ne pouvez pas me dire que ce n’est pas correct. »
Maintenant, j’attends la réponse.
C’est loin d’être une perte, ils le savent, je n’ai pas besoin de le dire.
Regardez, vous avez l’objet devant vous, vous pouvez le voir.
Ils veulent une facture parce que, pour ceux qui n’ont jamais commandé chez Apple, il faut savoir que lorsqu’on retrouve le numéro de commande, nous n’avons pas une facture, mais nous avons la trace de la commande, avec le numéro de série.
Ils ne peuvent pas nier que je l’ai acheté pour un usage personnel, que je ne l’ai pas fait il y a deux ans.
Leur problème est double : premièrement, ils veulent savoir s’il s’agit d’un usage commercial, ce à quoi je réponds non, c’est pour mon usage personnel.
Deuxièmement, ils veulent savoir si c’est un vieux produit ou quelque chose de récent.
Je réponds que c’est un vieux produit, datant de 2020.
Problemes Douaniers qui ne s’arrangent pas
Donc, ayant répondu à tout cela, ils veulent maintenant s’assurer qu’il m’appartient vraiment, et donc ils me demandent d’envoyer la facture.
Mais même sur la facture, il n’y a pas de numéro de série.
Il faut comprendre une chose : quand Apple envoie une facture, ils ne connaissent pas le numéro de série qui sera envoyé par le service d’expédition à Hong Kong.
Donc même sur la facture, j’ai mieux que cela : j’ai le numéro de série sur une capture d’écran de 2020.
Je ne peux pas faire mieux, même la facture ne peut pas rivaliser avec cela.
Je savais dès le départ que ça allait être compliqué.
Dès que j’ai vu qu’il y aurait des problèmes avec les numéros de téléphone, les codes, l’absence de numéro, je ne sais plus, l’appel à l’e-mail, malgré que les mots de passe soient enregistrés.
Et puis la connexion en Thaïlande, et le « Oh mon Dieu, vous êtes un terroriste », alors il faut refaire les choses.
Les images, vous savez, DX, C3, je ne sais quoi, qu’il faut mettre, ça ne fonctionne jamais.
Quand ça commence comme ça, et que ça fait déjà une demi-heure, trois quarts d’heure, et que vous n’avez toujours pas accès à vos informations, je sais qu’à partir de là, ça va être compliqué.
Et ça n’a pas manqué.
Après cette histoire incroyablement palpitante et extrêmement intéressante, quelles leçons puis-je en tirer ?
Pourquoi l’aspect obsessionnel l’emporte sur l’aspect pragmatique ?
Deux choses, d’abord, une remise en question : pourquoi l’aspect obsessionnel l’emporte-t-il sur l’aspect pragmatique ?
Je suis pleinement conscient que ce que je considère comme une véritable qualité entrepreneuriale peut s’avérer être un réel désavantage aujourd’hui, tout comme elle pourrait se transformer en avantage demain, comme elle l’a été hier.
Je parle de cette capacité obsessionnelle de toujours chercher une solution, de vouloir trouver un moyen de réussir.
Mais par conséquent, on perd un temps considérable.
Explications
Je vais vous expliquer quelque chose qui m’est apparu évident.
Pourquoi n’ai-je pas simplement pris un modèle de facture d’Apple ?
J’aurais pu demander à un ami qui a récemment acheté quelque chose ou même acheter des iPods, obtenir la facture, modifier la destination avec un PDF et l’envoyer.
Modifier la destination, la date et tout le reste.
Pourquoi je vous dis ça ?
Parce que, clairement, il s’agit de créer un faux document, mais comme ils me causent tant de problèmes pour quelque chose d’inutile, je m’en fiche.
C’est illégal, si tu veux, mais ce n’est pas un contrôle fiscal.
C’est une affaire personnelle, donc il n’y a pas de problème.
Mais parce qu’ils me causent tellement de problèmes pour ne pas l’obtenir, je vais retrouver leur facture, « Ah, je l’ai retrouvée », vous voyez ce que je veux dire ?
Je dois résoudre les problemes douaniers
C’est très intéressant, d’un point de vue entrepreneurial, de se demander pourquoi j’ai perdu trois heures et demie à essayer de faire les choses correctement, alors qu’en 15 minutes, j’aurais pu résoudre le problème avec un document.
On pourrait dire, « D’accord, je n’y ai pas pensé à ce moment-là ».
Bien sûr, on doit toujours être pragmatique, mais c’est cette volonté de savoir qu’en fait, on a bien fait les choses, qu’on a été prévoyant et que, malgré tout, il y a un petit grain de sable qui vient perturber tout le processus.
En tant qu’entrepreneur, je suis obsédé par ces sujets.
Je dois résoudre le problème.
Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ?
En résumé, j’ai passé trois heures un matin, soit deux heures et demie de ma matinée, à perdre du temps pour récupérer une facture que je ne pourrai jamais obtenir.
Et quand on y réfléchit, pourquoi ai-je cru que j’allais pouvoir la récupérer ? Il m’aurait suffi de prendre une facture, de changer les dates, en un quart d’heure.
Puisque j’ai le numéro de série, je l’aurais simplement inscrit, avec le numéro du modèle, la date, la désignation, etc.
Ils n’auraient rien pu dire.
Pourquoi j’y ai pas pensé avant ?
En y réfléchissant, on peut se dire :
« En fait, oui, c’est idiot. Pourquoi n’as-tu pas fait cela ? »
Ce n’est pas juste, mais dans tous les cas, mon obsession a obscurci l’essentiel.
C’est ce que je veux exprimer ici.
Et c’est quelque chose que l’on retrouve beaucoup dans le monde des affaires.
Dans le business, si je suis intéressé, je peux passer trois heures sur quelque chose qui ne sert à rien.
Mais d’un autre côté, j’ai aussi la capacité de passer du temps sur quelque chose qui va me rapporter beaucoup d’argent.
Il y a donc toujours un équilibre.
Ce que j’ai remarqué, et c’est incroyable, chez moi et chez d’autres entrepreneurs, c’est que les personnes qui sont ultra obsessionnelles sur des choses non pragmatiques, non pertinentes et qui font perdre un temps considérable, sont les mêmes qui, paradoxalement, peuvent avoir des idées de génie à certains moments, permettant de gagner beaucoup d’argent en un rien de temps.
La créativité nait dans l’obssession
Quand on se pose la question de la médiane de ce sujet, si une personne moyennement obsessionnelle et une personne moyennement qualifiée sur ce sujet obtiendraient les mêmes résultats, la réponse est non.
Pourquoi ?
Parce que la créativité naît de l’autre côté, peut-être a posteriori.
Certaines personnes, sans trop réfléchir, auraient dit :
« Oh, ils vont me demander la facture, je vais la faire, voilà. »
Alors qu’une personne rigoureuse, qui va peut-être dans le détail analytique comme moi, dirait :
« On va chercher la facture. »
En fait, c’est très compliqué.
On mélange l’idée d’être droit dans ses bottes, d’être analytique, pragmatique, avec l’obsession.
Et finalement, quand on relie ces quatre points, on comprend pourquoi cela peut être compliqué.
C’est un peu comme dire :
« Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ? »
Sauf qu’en raison de notre nature, on ne pense pas immédiatement à falsifier les factures.
Comment peut-on prévoir des journées comme ca ?
C’est un sujet que je trouve très intéressant, car finalement, on peut se retrouver dans des situations quelque peu bloquantes, alors qu’en réalité, il existe dès le départ des solutions très simples.
Par exemple, que faire si on exige absolument quelque chose de moi ?
Tout simplement, je vais le faire.
Mais pendant trois heures, cela ne m’a pas traversé l’esprit.
Donc, je vais m’arrêter là-dessus.
Comment déceler ces sujets ?
La vraie question est :
Comment pouvons-nous déceler ce type de choses ?
Quels sont les signaux d’alerte qui nous conduisent à ce genre de situation ?
Je l’ai vu avec ma femme : au bout d’une demi-heure, c’est fini.
Je sais déjà que c’est fini.
Quand la vie vous met des barrières qui à chaque solution rajoutent des problèmes, comme par exemple, je change de téléphone, mais il est éteint, plus de batterie.
J’emprunte un téléphone avec une batterie, je le charge, je prends la carte SIM, mais elle n’est plus au même endroit parce qu’on l’avait changée avant-hier.
Vous voyez ce que je veux dire ? J’insère la carte SIM, mais elle bloque.
Pourquoi ? Parce qu’il y avait une poussière dedans.
Ce sont ces situations qui me font dire que je vais en baver.
Ce matin, j’ai mangé de la pastèque.
J’ai eu du jus de pastèque sur les doigts, qui a fini sur une serviette.
La serviette a collé à la table et pour l’enlever, ça a laissé une trace, un peu comme du scotch sur du carton.
J’ai pris une éponge pour gratter et je vous dis cela parce qu’il y a des matins où l’on se lève et l’on sait que ce sera une de ces journées.
C’est un peu la même chose.
Ce matin, en enregistrant des audios, je me suis fait mal en tombant dans ma piscine.
Il y a des journées comme celle-ci où l’on sent que tout va mal se passer.
Pourtant, je ne sais pas comment l’exprimer ni comment le dire parce qu’au final, ma journée se passait de manière correcte si j’omet ce sujet.
Mine de rien, j’arrive à faire un sujet de 20 minutes juste pour dire quel bordel pour tenir occupé mon interlocuteur.
Problemes Douaniers réglés
Ce qui me rend heureux aujourd’hui et ce qui a fait de cette journée une réussite, c’est de me dire que malgré tout, j’ai quand même payé mon nouvel ordinateur, j’en suis content, j’ai acheté quelque chose.
J’avoue que je suis un peu déçu de ne pas l’avoir acheté moi-même car j’aime l’expérience de la consommation, d’arriver dans un magasin, d’acheter son matériel, mais ils étaient un peu loin.
Je n’habite pas à Bangkok et tout le matériel était à Bangkok, donc il fallait qu’il soit envoyé.
Je voulais que tout soit en ordre et tous ces gars me prenaient pour un fou.
Ils ont fait des vidéos, je leur ai demandé une chose incroyable.
Mon directeur m’a dit qu’ils avaient déclaré que c’était impossible.
Enfin, pas fou, mais un peu pointu sur les détails.
Pourquoi suis-je pointu ?
Parce que quand je fais des choses comme ça, il me reste toujours des problèmes.
On m’appelait à Dubaï « El Statistiqueo », je déjoue tous les pronostics, comme le prouve encore l’iMac.
Le gars qui s’en est occupé m’a dit que cela arrive, pas souvent, mais cela arrive dans le commerce.
C’est beaucoup plus rare pour les particuliers.
J’ai des gens qui passent par le service de ce gars qui n’ont jamais eu de problème, et moi, bien sûr, j’ai un problème.
Il y a un fil qui est défectueux et tout ça, ils disent qu’on ne peut pas savoir à l’avance, mais il y a quand même des prédestinations.
Il y a toujours un putain de problème avec moi.
J’ai le mauvais oeil ?
On me disait parfois :
« Cyril, tu attires le mauvais œil. À force de dire qu’il va t’arriver une tuile, il t’arrive des tuiles. »
Les gens pensent de manière un peu débile.
Moi, je réussis ma vie.
J’ai une femme, des enfants, de l’argent, des affaires qui marchent.
Je ne me sens pas malchanceux.
Je ne vais pas chercher le mal, je suis quelqu’un qui va chercher le positif.
Ceux qui ont vu comment j’ai géré une partie de l’année savent que je suis plutôt axé sur la positivité.
C’est une loi que je dois accepter dans ma vie.
J’ai un ange gardien sur certains sujets, et un petit diable sur d’autres.
Tout ce qui est aspect logique, tout ce dont j’ai besoin, je finis toujours par avoir un problème à un moment donné.
Par exemple, lorsque j’ai acheté ma maison, l’agent immobilier était prêt à faire échouer la vente, je n’avais jamais vu ça.
Le vendeur veut vendre, l’acheteur veut acheter, mais l’agent immobilier préfère faire capoter la vente.
C’est une situation que personne ne peut imaginer.
C’est ce que beaucoup de gens disent, « ça risque de m’arriver, etc ».
D’ailleurs, j’ai commencé ce message en disant un peu ça.
C’est une erreur, il nous arrive tous des tuiles.
Mais le truc, c’est que nous avons toujours des tuiles dans les mêmes styles de problèmes.
Des fuites, des fourmis ?
Par exemple, je n’ai pas de problèmes avec je ne sais quoi, mais dans mes maisons, j’ai toujours des problèmes d’eau.
Des fuites, je ne sais quoi.
Certains n’ont pas de problème.
Par exemple, j’achète ma maison, le vendeur n’a jamais eu de problèmes d’eau, j’emménage, et il y a un problème avec l’eau dans la cuisine, parce qu’il n’y a plus d’eau chaude.
C’est comme s’il y avait une énergie, une sorte de magnétisme dans les choses.
Ceux qui s’y connaissent en énergies pourront peut-être m’en parler, mais il y a quelque chose qui me suit.
De même, pour les fourmis, ma femme demande, en Thaïlande, on fait des contrôles pour se débarrasser des nuisibles.
Ma femme a demandé avant notre emménagement de faire un contrôle.
Le gars l’a fait et, pour ceux qui ont suivi, chaque fois que j’ai acheté une maison, il y a toujours eu des fourmis.
Tout accepter comme une fatalité ?
C’est quelque chose que j’avais oublié, dans les Airbnb je n’ai jamais eu de problèmes d’insectes, c’est incroyable.
Partout où j’ai emménagé dans ma vie, il y avait des fourmis.
En fait, j’avais tellement oublié ce problème de fourmis avec les Airbnb.
Certains diront : « Les fourmis, c’est normal, il y en a partout ».
Oui, mais moi, j’ai systématiquement des fourmis dans la maison, qui remontent par les toilettes ou qui viennent de l’extérieur, sans logique apparente.
Ce n’est pas parce qu’il y a de la nourriture.
Je ne sais pas, je suis un aimant à fourmis.
Et je ne parle pas de petites fourmis, mais de véritables fourmis que j’adore.
J’ai appris a traiter les problemes douaniers
Cependant, avec l’expérience, j’ai appris à traiter le problème.
Je sais qu’à chaque fois que j’habiterai dans une nouvelle maison, il y aura des fourmis.
Vous voyez ce que je veux dire ? C’est une fatalité que j’ai dû accepter.
Je ne sais pas, il doit probablement y avoir une raison.
On voudrait essayer d’avoir une explication rationnelle ou non, peu importe.
Il y a une logique en tout cas par rapport aux fourmis chez moi.
Je ne l’ai pas comprise, je ne sais pas, je dois être le totem de la fourmi, je ne sais pas.
C’est un désordre, mais c’est acceptable, je l’ai accepté.
Je ne cherche pas d’explications.
Je dis juste que je l’ai accepté, c’est acceptable.
Et le fait que je l’ai accepté, eh bien, ça me permet aussi de dire qu’à un moment donné, je vivais très mal cela.
Je vivais tellement mal ces situations que je me disais :
« Ça ne s’arrête jamais, le code, le machin et après c’est les fourmis. »
Et tout cela à Dubaï.
Je ne m’en sortais plus avec ces problèmes insignifiants qui me faisaient perdre mon temps.
En fait, le jour où j’ai dit que, pour survivre, tu dois accepter ces tracas, j’ai réalisé quelque chose de simple.
Le jour où je l’ai accepté, rien n’a changé.
C’est-à-dire que j’ai toujours eu autant de problèmes sur les mêmes sujets, comme en témoigne encore aujourd’hui.
Mais bon, c’est la vie.
Et c’est pourquoi, pour boucler la boucle, je me retrouve inévitablement à passer encore trois heures à chercher une solution à un problème, malgré mon expérience, malgré le fait que je sois organisé.
Vous voyez ce que je veux dire ?
C’est quand même incroyable.
Il faut toujours persévérer – Exemple du Skate
Cela fait des années que je me dis cela.
En fait, je sais que dans quelques années, je reparlerai de la même chose.
Je ne sais pas, j’ai confiance, j’accepte, mais je suis tellement déterminé.
Vous savez, j’ai fait du skate.
J’avais même fait une vidéo à ce sujet.
Le skate, c’est un sport exigeant.
Tu essaies cent fois de réussir une figure, et même quand tu y arrives, tu n’es pas sûr de pouvoir la refaire à chaque fois.
Ce qui est incroyable dans le skate, c’est cette détermination à se dire : ce n’est pas grave, je continue, je continue.
Cela m’a appris la détermination, l’abnégation, la persévérance, la discipline, la rigueur.
Le sport en général apporte beaucoup de cela.
Ce que j’aime dans le skate, par exemple, c’est qu’il faut courir plus vite.
C’est surtout une question de mental, d’effort, etc.
Dans le skate, c’est vraiment comme l’entrepreneuriat : plus tu tombes, plus tu vas échouer, mais à un moment donné, tu vas y arriver.
Ou comme le ski
Il y a des sports comme cela, je ne connais pas tous les sports, je n’ai pas essayé tous les sports, mais le skate reste quelque chose de très intéressant pour moi.
J’ai beaucoup aimé faire ça, encore aujourd’hui.
Le ski, ce n’est pas pareil, enfin dans le freestyle, c’est la même chose.
Quand on essaie de faire des figures, donc quand je fais des backflips ou des choses comme ça, ça fait longtemps que je n’en ai pas fait, donc je ne me risquerais pas à en faire sur un snowpark, mais c’est un peu la même chose.
C’est de se dire qu’on va échouer.
D’ailleurs, le processus du backflip en ski est très intéressant.
Pourquoi ? Parce que tu sais très bien que la première fois que tu vas le lancer, tu vas te planter.
Donc, comment fais-tu pour réaliser un backflip en ski, sachant que la première fois que tu vas le lancer, tu vas tomber et tu ne veux pas te blesser gravement ?
Il y a tout un processus qui est différent.
D’abord, tu t’entraînes sur un trampoline avec une procédure spécifique, ensuite tu te mets à l’aise, puis tu vas faire sur des airbags au ski.
Qu’est-ce que c’est que les airbags au ski ?
Ce sont de gros coussins d’air, après des rampes d’où tu sautes et où tu atterris.
Et une fois que tu as terminé, tu n’es pas encore prêt.
Pourquoi ?
Parce que les rampes ne sont pas les mêmes, tu ne peux pas arriver avec la même vitesse, tout est calculé quand tu fais un airbag, tu as un élan spécifique, il y a donc beaucoup de variables à prendre en compte.
Alors, que fais-tu ?
Faire du hors piste sans entrainement, c’est du suicide
Alors, tu vas dans le hors-piste, tu construis toi-même ton tremplin dans la neige lors de jours spécifiques où il y a suffisamment de neige.
Si jamais tu te plantes dans le sol, ce n’est pas grave, car tu ne peux pas te faire mal.
Au pire, tu te retrouves la tête dans la neige, mais tu peux te relever.
Une fois que tu parviens à le faire dans la neige et que tu gagnes en confiance, tu peux essayer différents types de tremplins, certains un peu moins hauts, d’autres un peu plus hauts, afin que tu puisses bien appréhender dans les airs.
Et une fois que tu es à l’aise avec ça, alors tu peux passer aux snowparks et les essayer.
Mais si tu te lances directement dans les snowparks dès la première fois, c’est mort.
Il faut surmonter l’impasse et aller de l’avant
Tu es dans une impasse.
La raison pour laquelle je dis cela, c’est que la persévérance est nécessaire dans ces domaines.
Il faut faire preuve d’abnégation, de persévérance et de résilience.
Il faut être capable d’explorer d’autres domaines comme le trampoline, par exemple, et c’est très intéressant car cela permet de découvrir de nouvelles choses.
C’est comme avec mes problemes douaniers.
Est-ce qu’il existe des méthodes pour accélérer l’apprentissage, comme le backflip ? Eh bien, tout dépend de ton expérience.
Si tu as pratiqué la gymnastique quand tu étais enfant, alors oui, tu as forcément une certaine aisance.
Mais est-ce que tu serais prêt à le faire en ski ? Les sensations sont complètement différentes, vraiment.
Donc ce que je veux dire, c’est qu’il est important de maîtriser une compétence, d’avoir de la discipline, de savoir la faire avec rigueur.
Le fait de transférer une compétence ou un savoir-faire dans un autre domaine ne garantit pas que tu réussiras.
Il y a beaucoup d’entrepreneurs qui échouent dans ce domaine, vraiment beaucoup.
Donc voilà, je ne me souviens plus du tout de la corrélation avec la dernière phrase et le sujet de mon iMac.
Je suis parti totalement en improvisation, mais ça me fait plaisir de vous partager ce genre de choses.