Les Vacances pour Un Entrepreneur (Pas vraiment…)

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Vacances ou non : qu’est-ce que je fais de mon temps libre ?

Non, je ne suis pas en vacances.

Manque de podcast cette semaine, c’est quand même très rare les moments où il n’y a pas de podcast au Web2fou.

Mais ça va bien se passer.

J’ai envie de dire quelque chose.

J’ai regardé un truc sur YouTube et il y a quelqu’un qui a dit :

Moi, je montais un blog le week-end comme ça sur mon temps libre.

Et je me suis projeté et je me suis dit : « je fais quoi pendant mon temps libre ? »

Et je n’ai pas su répondre.

Je me suis dit, je vais au restaurant ? Non.

Je vois des amis ? Non. je les vois un peu de temps en temps, en semaine quand j’ai un peu de temps.

Qu’est-ce que je fais de mon temps libre ? Je m’amuse avec ma fille, d’accord.

Qu’est-ce que je fais de mon temps libre ?

Et ça m’a fait rigoler.

Pourquoi ? Parce que je me suis dit, en fait je n’ai pas de temps libre.

Je n’en ai pas parce que ma vie actuellement est conditionnée sur un aspect professionnel : crypto, Play2Earn, business en ligne, e-mailing, affiliation, management, recrutement qualité, et j’en passe.

Et puis ma vie perso pareil : expatriation, déménagement, fin de location, fin de contrat, rupture, bye bye les amis, préparation.

Du coup, je me dis, mon temps libre je le passe à avoir du temps pour plus tard.

Un peu comme un investissement : je passe du temps maintenant, mais plus tard je pourrais profiter.

Le tout est de rester productif.

Partir en Vacances : Bof

Alors moi, je ne suis pas un mec qui prend beaucoup de vacances, je pars du principe que ma vie, c’est déjà des vacances.

Ça ne veut pas dire que je ne fais rien, mais ça veut surtout dire que je profite de moments comme un mois au ski, et c’est des vacances.

Alors bien sûr, je vais travailler, mais après on va se détendre, et ça, c’est les vacances en soi.

Vacances relatives puisque quand t’as un enfant, quand tu voyages à plusieurs, t’as quand même des charges supplémentaires.

Et puis il y a autre chose, surtout à Dubaï, c’est rigolo, la plupart d’entre vous, mais moi, je ne fais plus les courses.

On se fait livrer à Dubaï, c’est des applis, des machins, je ne suis plus dans les magasins.

Ça n’existe pas.

Je commande sur une appli, le temps d’aller à ma voiture, j’ai déjà commandé, c’est rapide.

Ça, c’est vraiment un gain de temps de vie incroyable.

Quand je ne suis pas a Dubai, Je « Vis »

Paradoxalement, quand j’ai été en Suisse et en France cet été, ça me faisait plaisir d’aller chercher le beurre.

Ce n’était pas le beurre, mais c’était autre chose.

Mais je me suis retrouvé cet été en Suisse, et un soir, on était sans rien à manger.

C’est la première fois de ma vie que ça m’est arrivé. Il n’y avait rien à manger, vous ne pouvez pas imaginer.

Pas de Pizzeria

Il était tard, nous étions rentrés un peu tard, je crois qu’il était neuf heures, neuf heures et demie, quelque chose comme ça.

Nous habitions à l’endroit où il n’y avait pas d’endroit pour acheter à manger, le temps que nous descendions, tout était fermé.

Alors évidemment, il fallait prendre la voiture et aller explorer.

Je ne sais pas, il n’y avait pas de pizzeria ouverte ou quelque chose comme ça.

J’en aurais bien fait une, mais j’avais faim et finalement, nous ne l’avons pas fait.

Nous n’étions pas non plus affamés, sinon la voiture aurait cherché un autre endroit ouvert.

Pas d’essence

Je crois qu’il y avait un autre problème, je ne me souviens plus de ce que c’était, une histoire d’essence ou quelque chose comme ça, mais ce n’est pas important.

L’idée, c’est de dire que nous avons été tellement paresseux à Dubaï, de ne pas faire les courses, de ne pas aller chercher du beurre en mode pasha, en mode riche à la con.

Ce n’est pas une question de richesse, mais une question de service.

Eh bien un mec qui va nous livrer du beurre, non, non, en fait!

C’est marrant, comment on prend ses habitudes!

Parce que se retrouver un soir sans avoir rien à manger, ça ne m’était presque jamais arrivé!

En tout cas pas par oubli ou par débilité, peut-être que ça m’est arrivé par manque de moyens quand j’étais jeune, mais pas par oubli, fainéantise ou débilité.

Mon point : je ne suis jamais vraiment en vacances

Alors pourquoi je dis ça?

Parce que quand je pars en vacances, je mélange un peu tout.

C’est-à-dire qu’on mélange le fait de devoir travailler, mais aussi de profiter, tout en faisant des tâches quotidiennes et en s’occupant de notre enfant.

C’est assez rigolo, être dans un espace restreint où il faut quand même faire des choses comme des podcasts pendant que ma fille est à côté dans un quarante mètres carrés.

Il y a plein de solutions, le podcast sera un peu plus aventureux en marchant, mais ça restera la même chose.

Pourquoi je dis ça? Parce qu’en fait, il n’y a pas vraiment de temps libre.

Il est pris petit à petit, et c’est pour ça que je fais ce message, pour garder cette réalisation des choses.

En fait, je n’ai pas de temps libre, mais en réalité j’en ai, c’est juste que les petits moments de temps libre, je les passe à beaucoup de choses différentes.

Donc on a l’impression de ne jamais vraiment se reposer.

Mais on n’a pas un week-end de temps libre.

Quand tu as un peu de temps libre, tu vas jouer avec ta fille, trois quarts d’heure sont passés.

Il te reste un quart d’heure, tu parles rapidement avec ta femme d’un projet ou quelque chose du genre.

C’est compliqué et du coup, on n’a pas vraiment de temps libre.

Comment j’organise mes week-ends

J’essaie de quantifier, mais c’est compliqué et, du coup, sexuellement, je n’ai pas eu de temps libre.

Tous les parents connaissent un peu ce que cela signifie quand on a des enfants.

Il n’y a pas vraiment de moments longs chez moi, et c’est un problème puisque, du coup, les week-ends sont un peu compliqués.

Je suis en train de renouer un peu avec ça.

J’ai réussi à améliorer mon temps, mais je n’arrive pas à me libérer deux jours d’affilée pour diverses raisons.

Le week-end, c’est un peu plus cool, mais à Dubaï il y a un truc qui m’énerve, c’est que les week-ends sont vendredi et samedi.

Du coup, le vendredi je ne peux pas être en week-end puisque en France on travaille, et donc le samedi c’est le seul moment.

Le dimanche, je reprends le travail ici, et c’est un peu bizarre.

Je travaille 7 jours sur 7, ce qui est le problème, clairement, mais je ne travaille pas 10 heures par jour, sept jours sur sept, et c’est ça qui est bien.

Je travaille presque tout le temps

Le temps où je ne travaille pas, c’est assez rare.

Ce qui révèle aussi une sorte de problème personnel à d’autres égards.

Je n’ai jamais vraiment pris de vacances, mais cela ne m’a jamais vraiment dérangé.

J’ai toujours pris des moments pour partir un mois, voire deux mois.

Sur un an, c’est quand même quatre mois où je suis un peu plus détendu, où je peux changer d’environnement, mais je dois quand même travailler.

Ça coûte cher, car je paie mon appartement à Dubaï et la location ailleurs.

À Dubaï, ce n’est pas un loyer de 900 euros pour un T2 ou T3. Un T2 coûte environ 4000 euros.

C’est sûr que c’est confortable, mais ce n’est pas la même chose.

Donc, quand je pars en vacances, j’ai 4000 euros de loyer que j’ai payés par avance, plus un mois que je passe ailleurs, disons entre quatre et cinq mille euros de loyer.

Je commence le mois avec un budget de 9000 euros juste pour le loyer.

Cela coûte de l’argent de partir en vacances quand on est à Dubaï, ce qui est bien d’un point de vue entrepreneuriat, mais pas sans inconvénients.

Du coup, ce n’est pas pour parler des chiffres, mais on sait que les coûts à l’étranger sont bien différents de ceux en France.

Partir en vacances coute cher en temps… et en argent

Pourquoi dis-je cela ?

Parce que finalement, entre prendre des vacances, partir, payer, dépenser beaucoup d’argent pour faire des choses, etc.

On est obligé de financer un peu la roue de l’hamster.

Il faut financer tout ça parce que, quand on dépense dix fois sur des loyers, enfin, sur deux loyers cumulés, puisqu’on en parle, il faut quand même travailler, sinon c’est compliqué.

C’est logique : si on veut partir quatre ou cinq mois dans l’année, on est obligé de travailler dur de toute façon.

Ça ne tombe pas du ciel.

Ce qui est très intéressant, c’est cette limite un peu étrange, où l’on ne peut pas dire où s’arrête la limite.

Et ce qui est intéressant là-dedans, c’est que malgré tout, je n’ai pas l’impression de travailler.

Je ne pars pas en vacances, mais je n’ai pas l’impression de travailler et le paradoxe que cela crée, c’est que je ne sais pas ce que je fais de mes journées.

Je sais que je ne prends pas assez de temps libre, mais alors, qu’est-ce que je fais de mes journées ?

Quid du divertissement ?

C’est vrai, je ne suis pas accro aux écrans.

Je vais faire un décompte et regarder les applications que j’utilise, mais en fait, il n’y en a pas.

Peut-être vingt minutes de TikTok par jour sur les toilettes, ce genre de choses.

Il n’y a pas d’application spécifique qui se démarque.

Un peu de Telegram, bien sûr, mais disons que je fais du business.

Un peu de WhatsApp pour répondre à des messages concernant le football, les amis, etc.

Ce n’est pas énorme.

Je n’y passe pas beaucoup de temps, vraiment moins de 45 minutes par jour, ce qui est très correct entre le personnel et le professionnel.

Je fais très attention à cela et finalement, je ne comprends pas.

Alors je regarde et je me rends compte qu’en fait, je passe mon temps à me former.

Et là où c’est un peu effrayant, c’est que je me dis que je me forme, c’est très bien, mais il y a quelque chose d’étrange.

Du coup, mon second réel en fait, finalement, c’est mes 15-20 minutes de TikTok qui ne servent à rien.

Pourquoi dis-je cela ? Parce que ce n’est pas une question de TikTok ou non, on ne se rend pas compte.

L’idée, c’est de dire que, comme tu passes toute la journée à apprendre, gérer des projets, organiser ta vie, le seul moment où ton cerveau est en mode lobotomie, c’est TikTok.

Alors, il y a des choses très intéressantes sur TikTok, je ne vais pas cracher dessus.

Mais on se comprend. C’est comme regarder sa série Netflix.

Je me force a prendre du temps

En vérité, oui, ça dépend, c’est l’angoisse quand j’y pense, mais bon, ce sont des phases.

Moi, je suis très à l’aise avec ça.

Ça ne m’empêche pas d’être heureux, mais ça met un peu l’angoisse.

Je trouve ça top parce que, en vérité, ça permet de jauger ce qui est utile ou inutile.

Et quand on est hyper optimisé dans sa vie, on va se rendre compte qu’en fait, on n’est pas forcément mieux.

Ça fait longtemps que je le sais.

Mais là, je suis dans un mode où je n’ai pas le temps, je ne peux pas, j’ai trop de choses à gérer, etc.

Mais je me force quand même à prendre le temps, c’est-à-dire à dire « d’accord ».

J’ai pas pu finir la formation crypto

Par exemple, aujourd’hui, je n’ai pas pu finir cette formation crypto.

Mais voilà, ça fait quoi ?

Ça me détend, je suis content.

Je fais une petite pause pour moi. Et tant pis, on la fera demain.

Évidemment, si on ne peut pas, on la fera après-demain, ce n’est pas de la procrastination, c’est que je ne peux pas.

Et c’est problématique.

Pourquoi ? Parce que du coup, je n’ai plus le temps de faire des choses vraiment plus importantes.

C’est très rare dans ma vie, mais en même temps, quand on gère des sociétés, qu’on crée des holdings, qu’on s’expatrie, qu’on organise des vacances, qu’il faut se débarrasser des meubles, des jouets de ta gamine, etc., ça prend beaucoup de temps.

Il faut trouver les personnes, les revendre, prendre les associations pour donner des vêtements.

Je ne suis pas materialiste mais…

Là, je vais aborder une partie un peu plus personnelle. Éthique peut-etre.

Moi, j’ai toujours été habitué à quitter mes affaires.

Je ne suis pas très matérialiste, je pense que tout le monde le sait, ou le voit en tout cas.

Par contre, j’aime bien avoir un bon outil de travail pour travailler.

Donc, peu importe où je suis, je prends mes affaires, il n’y a même pas de sujet, un MacBook Pro, et là je vais prendre les nouveaux pour, c’est top, 5000 euros de MacBook et 5000 euros de iMac pour le prochain.

Ça, c’est un budget pour moi professionnel, c’est-à-dire, il faut bien travailler. Il n’y a pas le choix en fait.

Ce n’est pas une condition.

C’est très important d’avoir du bon matériel pour travailler, c’est crucial.

Je sais qu’on a souvent tendance à économiser, mais je n’incite personne à la consommation.

Finalement, me débarrasser des choses ne me dérange pas.

Je me suis débarrassé d’une guitare, ça m’ennuie de ne plus avoir d’instruments de musique, mais ce n’est pas grave. J’ai revendu des choses, des objets, c’est passager.

Par contre, ce qui me fait le plus mal au cœur, c’est de dire à ma fille de trier ses jouets.

Qu’est-ce que tu veux garder ? Qu’est-ce que tu veux jeter ?

J’avoue avoir versé des larmes, ça m’a vraiment fait mal.

Je me dis, ce que j’impose à ma fille, à ce qu’on impose à notre fille et ce qu’on fait comme choix, alors qu’elle est contente, elle dit : « Ça, je garde. Ça, je n’en veux pas. »

T’es sûr ? Oui, oui, ça non.

Ma femme gere vraiment

Finalement, elle prend la situation très bien.

Elle n’est pas forcément excitée parce qu’elle ne comprend pas exactement ce qui va se passer.

Mais elle accepte de s’en séparer.

C’est bien, parce qu’à force de faire des tris, elle n’est pas trop attachée.

Elle est attachée à certains jouets, et je me rends compte que ce sont des jouets émotionnels.

Ce ne sont pas ceux avec lesquels elle joue le plus, mais des jouets où il s’est passé quelque chose avec son papa, sa maman ou des gens.

Elle ne s’attache pas vraiment aux autres jouets.

Il y a vraiment une attache émotionnelle là-dessus, et je ne l’aurais pas anticipé.

Ma fille gere un peu moins, et c’est normal…

Alors, on sait que les enfants ont une attache émotionnelle, ce n’est pas le sujet.

Mais de faire en sorte que ton enfant trie ses jouets parce qu’on va les vendre et les donner, tu le vois en direct et ce n’est pas la même chose.

Finalement, ce sont plutôt les parents qui sont tristes.

Moi, ça me fait pleurer, je me dis « c’est dommage ».

En fait, il n’y a pas de raison, elle s’en fiche.

Tant qu’elle est contente ou pas malheureuse, c’est tant mieux.

Finalement, on projette beaucoup nos émotions sur nos enfants.

C’est bizarre.

Mais c’est de l’empathie.

Mais une fausse empathie, car c’est ce que nous imaginons.

C’est un peu comme le business, quand les gens pensent que la personne en face va faire ci ou ça, c’est la même absurdité.

Et ça influence parfois certains comportements.

C’est très intéressant, car ma femme s’est débarrassée de ses vêtements aussi.

Ce n’est pas évident, je l’avais déjà aidée à vider des affaires quand on avait quitté la France, ça avait été dur.

Là, c’est elle qui l’a fait toute seule.

On n’a pas forcément acheté plus de vêtements, mais il y a des choses qui s’accumulent.

Finalement, on se retrouve avec un peu moins de vêtements et un peu plus de place.

C’est très bizarre.

En fait, on en a encore moins que quand on est arrivé.

C’est fou, c’est complètement dingue, c’est inexplicable.

Moi, je fais des achats une fois par an, quand j’ai des jeans troués ou des choses abîmées qu’il faut remplacer.

En fait, je n’ai pas de surplus.

Pour les appareils électroniques, il y a un peu plus de surplus, mais voilà.

Au final pas de vacances mais du vrai temps « libre »

Je crois que je me débarrasserais plus facilement d’un jean que d’un livre.

C’est vraiment un truc de passionné, je pense que beaucoup sont comme ça, et c’est amusant.

Alors, tout ça pour dire quoi ?

Finalement, il n’y a pas de temps libre, mais cela va se relâcher.

C’est-à-dire que pendant un à deux mois, ça va être intense.

Je regarde pour aller au ski, etc.

Les logements coûtent entre 5 et 7 000 € par mois, car ils se font rares.

Il n’y a pas de négociation particulière possible.

Je choisis tout de même des mois qui ne sont pas en pleines vacances, donc ça reste plutôt abordable.

Enfin, abordable, ça reste moins cher.

Mais c’est vraiment cher pour la France.

La vraie difficulté : La perte de temps

Après, je comprends, mais est-ce qu’on rate quelque chose, est-ce qu’on négocie ?

Moi, j’en ai marre de perdre du temps avec des choses comme ça.

Alors je vais juste donner une information : dans dix jours, je n’aurai plus de logement, je n’ai pas réservé l’hôtel et cela peut être vraiment problématique, car c’est le 31 décembre.

Tous les hôtels peuvent être complets et je n’ai toujours pas réservé mes vacances au ski.

En fait, dans dix jours, nous serons à la rue et sans logement.

C’est assez dingue, mais je ne suis toujours pas inquiet.

Au pire, on paiera très cher pour une nuit, mais on aura de quoi se loger.

Au ski, c’est pareil, il n’y a pas beaucoup de réservations.

Les gens réservent au dernier moment, attendant une dernière mesure.

Qu’est-ce qui se passe ?

Dédicace a Castex

Merci à Castex récemment, soit dit en passant.

Du coup, je ne suis pas inquiet, mais cela me dérange davantage que ma fille se sépare de ses jouets plutôt que de savoir où je vais dormir dans dix jours.

Ce sont des raisonnements un peu étranges, mais je peux me le permettre car j’ai de l’argent et je me dis que ce n’est pas grave.

Je paie en quelque sorte pour ma « bêtise ». Mais en attendant, je gagne de l’argent tous les jours qui me permet de payer ça.

C’est une sorte de pragmatisme et de gestion des priorités qui est très particulière, difficile à accepter pendant quelques années, mais que maintenant je comprends.

En fait, j’achète ma tranquillité.

Mais attention, cela comporte un risque : la disponibilité peut poser problème.

Donc, il va peut-être vraiment falloir que l’on se bouge un peu.

On s’en va pour de vrai (mais pas en vacances)

Par contre, j’ai mon billet d’avion pour le 5 janvier, c’est plutôt chouette.

Ce n’est pas évident d’avoir du temps, mais finalement ce temps va être récupéré en allant au ski et en profitant davantage, ce qui est plutôt agréable.

Maintenant, est-ce que je vais vraiment pouvoir profiter avec tout ce qui arrive, etc. ?

Je ne sais pas.

Dans tous les cas, rien ne vaut le fait d’être en haut d’une montagne, de regarder les arbres enneigés et de se dire, avec le petit vent, qu’on est bien là.

C’est mon plus grand bonheur, je crois, mon plaisir personnel, d’être là dans la neige sur des skis, un peu couverts, où l’on se sent bien.

Et je dis des skis parce qu’on a fait un peu d’effort, ça peut être autre chose.

D’être en haut, surplombant des vallées, un peu vallonnées, avec des arbres, c’est magnifique.

La vie est belle.

Et ça, je l’ai fait pendant des années, je m’en souviens, j’ai appelé mon associé au téléphone, etc.

 

Je l’ai fait pendant trois ou quatre ans.

Je suis enfin content de ma situation (pas de vacances)

C’est mon plus grand plaisir, vraiment, mon objectif actuel est d’être ainsi, de voyager, etc.

Cependant, je ne peux pas prendre ma voiture, conduire pendant une heure et demie, monter et faire du ski.

Ce n’est pas possible.

C’est vrai que c’est un vrai plaisir que je recherche.

Mais bon, nous sommes entrés en guerre, d’après ce que j’ai compris avec le virus, il faut choisir ses combats et ce n’est plus possible de faire ça aujourd’hui, enfin, pas comme avant.

Ce ne sera plus le cas pendant quelques années, à mon avis, il faut donc trouver des alternatives.

Conclusion : On irait en Suisse ?

Alors, quelle est l’alternative ?

Eh bien, je pense que prochainement j’achèterai un appartement en Suisse.

On va éviter, mais peut-être à, ou au hasard, pour les Suisses.

L’appartement sera probablement un peu cher, mais quand on aime, on ne compte pas.

Je reste convaincu que c’est dans les glaciers où la neige durera le plus longtemps, c’est très logique.

Dans tous les cas, c’est cher, mais c’est un investissement intéressant et nécessaire.

Avec l’argent, normalement, ça devrait bien se passer, on devrait pouvoir faire pas mal de choses.

Il faut toutefois faire attention à la régulation en 2022 et sortir rapidement l’argent si on veut acheter quelque chose.

Voilà, une petite pensée du soir.